jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)

« Personnellement je préfère le coulis de fruit mais chacun son truc » dis-je en lui lançant un clin d’œil bourré de sous-entendu. Bien entendu je sais qu’il ne parlait pas de ce à quoi je fais allusion mais j’aime lui faire croire le contraire. Après tout on est tous les deux jeunes et beau et je suis une femme qui sait rire et plaisanter à ce sujet. En gros je n’ai aucun tabou tant que cela reste dans le respect et le soft de la discussion. Par ce que si on lance un homme sur ce sujet on est malencontreusement heurté à la dure réalité qui les rattrape, leur curiosité, et là pauvre de nous, nos fantasmes et les leur se posent sur la table comme par magie et ce à cause d’un simple jeu de provocation. Bref le sujet n’étends pas là je m’égare d’un chouilla. Jed me provoque a taton. Un coup il tente l’implicite et finalement les choses s’installent progressivement et il se cache moins, bien qu’en fait, en y pensant, il ne s’est jamais vraiment caché. Disons juste que ses propos étaient moins claire que celui qu’il venait de me dire. Il veut sentir mes lèvres ? Soit. Après avoir appliquée de la crème sur ces dernières je me penche jusqu’à lui pour coller mes lèvres sur les siennes. Laissant ma ‘marque’ sur ses lèvres je me détache de lui en venant me rassoir assez fier de ma réaction. Après tout je ne pense pas qu’il s’y attendait à celle-là alors qu’il me dit souvent trop ‘grande bouche’. Je n’ai pas simplement que de la gueule comme on le dit. J’attends juste le bon moment pour surprendre. « j’ai entendu !!! mais qui te dit que ce n’est pas ce que j’attends ? » dis-je en harquant successivement mes sourcils avec un sourire amusé sur le visage. Effectivement je ne pense pas lui avoir dit que je n’en avais jamais eu l’envie comme je ne pense pas avoir fait le contraire. Jed reste persuadé que je craque pour lui ou du moins qu’il ne me rend pas indifférent et moi je suis persuadé que si je lui disais oui il ne prendrait pas la fuite, y a qu’à voir ce qu’il me dit. Il n’y a pas que de la simple provocation entre nous c’est évident sauf que moi j’ai pas le temps de gérer un homme dans ma vie et peut-être pas un homme tel que Jed qui reste prévisible. Bref, ce n’est pas tant que ça sa prévisibilité qui me gêne mais plus, mes cadets. Bref pas d’homme dans ma vie tant qu’ils ne sont pas à l’université. « si tu n’avais pas fini ta phrase j’aurais vu plein de sous-entendu intéressant maiiiis … tampis ! sinon merci mais non merci, ce jogging permet de me sortir Dillon et ses habitants de la tête ainsi que ma vie en Angleterre ! Y a que moi et moi dans ce moment-là donc … je dois décliner l’offre désolé » dis-je en réattaquant la glace mais cette fois-ci avec mon doigt vu que monsieur avait repris la cuillère. C’est vraiment de la gourmandise là car je n’en peux plus mais ça fait tellement du bien de faire un tel écart dans mon régime. Je suis conditionnée aux yaourts, brassés et fruits alors une bonne glace se fera pardonner. Je jette un cinquième ou sixième défis à Jed et cette fois-ci je corse un peu le jeu. Sa réputation, si tentait qu’il en ait une, il s’en moque alors autant s’amuser jusqu’au bout non ? Alors j’admire ou plutôt j’écoute la scène de but en blanc et je reste scotché sur la peu de pudeur qu’il a. Il lui fonce littéralement dans le lard sans passer par la case départ et sans toucher les vingt-milles francs. « Je ne suis pas vraiiiment sa petite amie, plus son amie exclusive mais si le cœur vous en dit ! Il est si peu expérimenté vous comprenez j’aurais besoin d’un coup de main ! et puiis hmmm vous êtes tout à fait mon genre d’homme alors si le cœur vous en dit … je suis célibataire n’ayez crainte, et je me protège toujours » dis-je en jouant avec sa cravate tandis qu’il s’était approché de nous histoire que l’on ne scande rien de désobligeant si ses collègues ou patron entendent quelque chose. Enfin je le suppose, peut-être qu’il est simplement intéressé au final. « mais si je vous gêne je ne ferais que filmer » dis-je en lui lançant un clin d’œil rapidement. Un bruit sourd se fait entendre en arrière-boutique et il s’éclipse plus rouge que jamais. Je me retiens de rire et me mordant la lèvre inférieur. Tandis que j’observe notre victime s’éloigner Jed me tends un nouveau défis que je sens trèèèès suspicieux. Je fronce le nez et le fixe. « ou c’est une manière pour toi de mieux te rincer l’œil ouai ! va pour l’évènementiel ! on se fait passer pour un jeune couple qui veut se marier à la rigueur ! ça sa me botte ! après tout tu me laisse le choix et je préfère ça ! » dis-je en souriant me levant du siège en passant ma main sous son bras. « allons y chéri ! » dis-je à voix haute « allons-nous marier » dis-je d’une voix décidé en déposant un billet de 10 dollars sur la table à côté de la glace. Je suis généreuse je sais mais vu comment on a torturé ce pauvre serveur je lui dois bien un bon pourboire, surtout que le défis c’est moi qui l’ait intenté. Bref j’entraine Jed en dehors du glacier et me marre à plein poumon en remontant sur sa moto. « Roule doucement cette fois ! j’ai peur d’avoir trop mangé ! Ca va être compliqué la bière ce soir ! » dis-je en me tenant le ventre, une main sur la bouche pour éteindre un rot. Il finit par grimper sur sa moto et nous conduit jusqu’à une boutique pourri d’évènementiel. En descendant je m’imprègne du personnage et lui prends la main comme le ferait une femme sur le bord de se marier, ou faire la plus grosse connerie de sa vie. Je passe le pas de la porte avec Jed sur mes pas et grimace « c’est kitch t’a boutique » dis-je en serrant les dents.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)

“Pour ça faudrait déjà que tu arête de m’appeler ‘sexygirl’ et plutôt Marlee ou trouve un autre surnom. Ensuite soit moins psychologique et plus instinctif ! Et enfin si j’ai envie de ‘tomber dans tes filets’ comme tu le dit si bien, je te tendrais une perche monumentale ! je n’ai pas prétention à me faire désirer, je ne suis pas ce genre de fille. Je suis plutôt du genre dominante et mouton guideur que suiveur ! » dis-je en mordant ma lèvre inférieur. C’était trop tentant de le provoquer de cette manière. Il est clair qu’entre nous le diction ‘un long fleuve tranquille’ n’est pas au programme. Il faut que ça bouge, des deux côtés, qu’on se fasse désirer, qu’on se titille, qu’on se provoque et qu’on se taquine c’est du genre vitale entre nous. Déjà à notre première rencontre il avait été du genre rentre dedans, sans passer par la case départ, et moi du genre ‘fuis moi je te suis, suis moi je te fuis’. Jed ne m’avait tout simplement pas laissé indifférente mais seul son beau physique m’avait sauté aux yeux rien de plus. Je n’aime pas être dragué lourdement, enfin dragué tout court et Jed avait échoué au test de la première impression. Aujourd’hui il se révèle plus intéressant mais toujours loin de mes attentes. Lançant un nouveau sous-entendu je arque un sourcil amusé « disons que pour ça chéri faut que tu creuse encore et que tu me donne terriblement envie que ça arrive ! » finis-je par conclure dans un chuchotement. Enchainant un énième défis que nous relevons haut la main, Jed m’en tends un autre dotant plus amusant. Vive la réputation que je vais me faire à Dillon avec celui-là. Je vais avoir tellement d’ennuie que ma chère tantine va m’envoyer en pension sans espoir de retour à la vie normal. Mon dieu que ne ferais-je pas par fierté. Je secoue les épaules simulant un long frisson « aie ça pique à mon oreille quand tu dis Mme Hoodwink ! Quant à la piscine qui t’a dit que j’allais me baigner, et encore mieux en sous-vêtement ? » dis-je amusée par cette idée de le faire languir à l’idée de m’exposer quasi seins nus sous ses yeux.

Arrivé sur le lieu d’évènementiel je trouve la blague moins amusante quand je vois ce qu’ils vendent. Au secours, y a tout de kitch et pas assez de « wouahou » je veux mourir, même avec toute la bonne volonté du monde je n’arriverais pas à mentir, ça se verrait trop sur mon visage. « je te signale que c’est moi la nouvelle » dis-je toujours les dents serrées jetant un œil sur les vendeuses qui nous observent. On finit par se balader jouant le role des amants en quête d’un mariage idyllique. « Voilà j’aimerais que mon futur mari ai un costume hors du commun ! plutôt gris, blanc et rose/fushia vous voyez dans ce genre de mélange ! Quand à moi un truc avec de la dentelle avec un échancré dans le dos et un voile pour le mystère, vous auriez ça ? » dis-je en venant serrer le bras de mon cher et tendre imposteur. « Ca te convient chéri ? » dis-je en le fixant venant lui faire un baisé sur le coin des lèvres. Ca me convient bien ce petit jeu mais j’aimerai vraiment éviter les ennuis. Déjà que si Brook apprends que j’ai séché elle me tuera, plus le mensonge pour ce soir alors disons que si en plus je me fais repérer d’une mauvaise manière elle me tuera en plus de la pension. « Oh et… on pourrait voir vos jartières ? » dis-je avec un sourire sur le visage. « quelque chose de sexy, sensuel qui se détache facilement , mon mari est du genre fougueux et sauvage j’ai pas envie qu’il me la mets en pièce »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)

« Me faire taire ? tu as grand espoir mon petit Coeur ! Mais dit moi ou plutôt montre moi car il n’y a pas trente-six manières de me faire taire. » Je m’affirme, je me montre davantage, plus question de me cacher et de rester passive il est temps pour moi de lui montrer qui est la vrai Marlee. La bout en train, celle qui a l’ambition, des rêves, du bagout, une fille sans limite tant que ça lui est bénéfique. Bref il est temps car depuis deux mois que je suis ici, sans ami, sans rien, je commençais à étouffer sous cette barrière de fille retirée des autres. Bon bien sur je ne peux pas m’imposer comme si j’étais d’ici mais je vais tracer ma ligne à Dillon et on entendra parler de moi dans cette cambrousse reculé du monde. Et avec l’aide de Jed sa promet. Franchement pour se faire repérer on fait une bonne équipe. Il me change de mes relations naissante avec Autumn, Avalon, Liam et les autres si tentait que j’en oublie. Sa remarque sur la piscine me fait exploser de rire. Je ne m’y attendais pas à celle-là. J’avais tout imaginé sauf ça. Bref il m’énerve, il essaie de me faire taire, de me coincer mais il est hors de question de me taire face à de tel propos, face à de tels idées. « Ou alors je me baigne habillé ainsi, sous sous-vêtement !!! ça peut suffire, il n’y aucun défis sur le fait qu’on se fou à poils non plus mon cher Jed Hoodwink ! Mais si toi tu veux te mettre à poil rien ne t’y empêche ! » dis-je en tirant la langue légèrement entre mes dents. Ahahahah ce petit jeu m’amuse. On se test, on repousse les limites de l’autre sans savoir jusque ou on irait au final. J’adore, j’aime cette audace qu’on a l’un comme l’autre. Etre sans limite, guider par nos instincts, nos envies oubliant toute logiques et psychologie. Nos instincts primaires revenant à la surface voilà comme j’aime vivre, au jour le jour sans se soucier de demain.

Sur place, dans cette boutique d’évènementiel on met tout notre art en place. Jed se fait interpellé par la vendeuse et il lui parle d’un costume et là … mais là… mon dieu j’ai une profusion de connerie en tête qu’il faut que je sorte. Je propose un costume gris avec une touche de fushia et pour moi une robe sobre à vieille dentelle. Autant se taper l’air con et s’amuser non ? En même temps que je cherche la vendeuse, je taquine Jed à fond les ballons vendant mon produit et mettant sa menace sur mes lèvres de tout à l’heure, à l’épreuve en lui embrassant le coin des lèvres. Me laissant être entrainée dans le fond du magasin par Jed je finis par glousser comme une dinde pendant qu’il rit à son tour et me lance des fleurs. « En Angleterre et en France ça se porte je te signal !!!! Aaaaah non on essait je veux te voir en costume gris ! aaaaaaaaah j’en peux plus je te jure… oh oh oh calme toi elle revient. » dis-je en ressuyant le maquillage qui venait de couler. « Bébé tu essai en premier ? » dis-je en le poussant vers les cabines. « par contre vous auriez des diadèmes des trucs dans le genre et des boutons de manchettes pour mon futur mari ? » dis-je en me rappelant que toutes ces choses faisez le cliché type de la princesse et des vieux marié d’époque. Passant la tête à travers le rideau de la cabine je tire la langue à Jed. « Cap ou pas cap de draguer la vendeuse pour la mettre mal à l’aise ? » dis-je en arquant les sourcils « je sais pas demande de l’aide avec le costume moi je vais aller un peu plus loin pour faire gendre de regarder ce qu’ils ont, j’écouterai de là ou je serais. » rajoute t’ai-je rapidement en sortant la tête entendant la vendeuse revenir. « Mon mari est dans la cabine, je vais aller regarder un ou deux modèles en attendant. » dis-je en m’éloignant doucement, restant à proche distance des cabines pour écouter.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)

Je provoque, je provoque mais je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide de la part de Jed. Depuis le temps que je lui dis qu’il n’est qu’une grande bouche, qu’il ne se bouge pas assez le cul pour mettre ses menaces ou remarques à exécution, bah là je me sent comme une …conne au final. Ses lèvres contre les miennes, ses yeux clos, sa main qui bloque mon poignet, il a tout prémédité jusqu’à une réaction de ma part. Et j’en fais quoi moi de lui, de ses lèvres ? Je l’observe surprise, enfin si je peux appeler ça observer puisque je reste complètement stoïque fasse à sa réaction. Il me lâche alors le poignet, les lèvres et sous la surprise je cligne plusieurs fois des yeux avant de grincer des dents et de porter un gros coup à son épaule « tu te prends pour qui Hoodwink ? » dis-je en hurlant presque. Ne souhaitant pas me donner plus en spectacle je me rabroue et me ressaisit le toisant du regard. J’aurais ma vengeance. « je ne te pense pas aussi tordu que ça ! T’aurais plus envie que sa vienne de moi plutôt que d’un défis n’est-ce pas ? Qu’elle gloire que de demander de se mettre nue juste par fierté !! » finalement je me met à grogner dans un sourire me montrant déçu et agacée bien que ce soit tout le contraire « pffff ton deuxième nom c’est pas désirée en vrai ? sainte nitouche Hoodwink » dis-je en me mordant le bout de la langue amusée de ma petite, touteeeee petite provocation.

« que tu dis, que tu dis mon chéri » dis-je en lui tirant la langue quand il me dit que c’est la seule et unique fois qu’il portera du fushia pour moi. Je finis par lancer un autre défi à Jed et cette fois-ci c’est de draguer la vendeuse de cette boutique. Faut croire que ça doit m’amuser au fond de lui créer une réputation de dragueur dans tous Dillon ahahaha non mais c’est surtout que dans ma tête je voulais simuler une histoire d’infidélité et tester les bornes de la vendeuse. Bref je finis par m’éloigner mais me tient à bonne distance des cabines pour entendre ne serait-ce qu’en partie ce que Jed lui dit et je manque de pouffer de rire en essayant une tiare bidon alors que je l’entends parler sur mon manque de savoir-faire avec une cravate. J’écoute, j’écoute et je me retiens de pleurer tandis qu’une vendeuse viens à ma rencontre pour me renseigner à propos des tiares et renseigner un homme d’âge mur genre 37-40 ans qui vient aussi dans cette boutique pour ce même objet que j’ai en main. « Celui que tient cette somptueuse jeune femme m’intéresse particulièrement » je sourie en coin gênée quand je me rends compte que la vendeuse hésite. Elle se sauve proposant d’aller voir s’il lui en reste en stock et j’inspire profondément. « Tenez ! elle ne m’intéresse pas, je préfère les choses plus simples, conventionnelle ! » dis-je en lui tendant alors qu’il se saisit de la tiare et de ma main en même temps. « c’est ce qu’il me semblait, y a qu’à vous regarder pour deviner que vous n’êtes pas américaine ! pas de maquillage, de chichi et de provocation dans votre regard ! belle et divine dans un simple short » me dit-il en me déshabillant du regard. Je sens un long frisson me parcours l’échine. Qu’est-ce qui lui prends à celui-là. Je sourie gênée. « Tu-tu as fini ton costume ? » finis-je par dire en me penchant un peu en arrière en criant un peu histoire de donner de la hauteur à mes mots. Pourvu qu’il ne s’est pas plus perdu dans sa drague finalement. Au secours. La vendeuse revient, répondant au client qu’elle n’a pas ce qu’il voulait et j’en profite pour m’éclipser tandis qu’il me bouffe littéralement du regard. Je rejoins Jed et me ressaisit. « Bébé tu… tu fais quoi là au juste » dis-je en jouant la fiancée outrée et suspectant quelque chose. Je rie au fond de moi mais j’essaie de garder un air sérieux surtout quand la vendeuse baisse la tête et s’écarte un tant soit peu de mon pseudo fiancé.