la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;) {Jed

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Premier jours, premières heures. Je suis là sur le parvis du lycée de Dillon, mains posée sur la lanière du sac à dos de Jessie. J’ai le trac, j’ai pas envie. Le garnement me lâche aussi vite qu’on est arrivé quand à Marla elle inspire profondément pour se donner du courage. « tu veux y aller ? on sèche le premier jour on se mange une glace » dis-je aussi apeurée qu’une enfant entrant en maternelle. Marla me ricane au nez en guise de réponse et je finis par hausser les épaules en inspirant une bonne fois pour me ressaisir et avance d’un pas hésitant jusqu’à l’entrée de l’école. Je finis par m’attarder sur les escaliers du lycée et regarde derrière moi si une échapatoire n’est pas possible. Marla me plante alors là comme une grosse merde et moi je la regarde s’éloigner. Ils sont prêt, ils avancent je suis contente pour eux. Quand à moi l’idée de tirer un trait sur ma vie passée m’est insupportable. Je n’en est pas envie, je ne le veux pas et cette école est pour moi un peu la première étape. Si je franchis ce parvis je ne retournerai certainement jamais à Norwich, enfin pas tant que Marla est finis ses études, je l’ai juré à mes parents de prendre soin d’eux, je me le suis juré. Je ne peux pas échouer et rompre cette promesse. Alors prise par un accès de courage je franchis la grande porte ouverte et me glisse dans les couloirs puis vers l’administration là ou on me donne une brochure pour m’orienter ainsi que ma classe. Par bonheur je ne suis pas dans celle de Jessie. Louper une année scolaire à l’inconvénient c’est que je suis au même niveau scolaire que mon petit frère maintenant, la loose.

Le discours de la principal et la visite des locaux se poursuivent. Tandis qu’on se balade sur l’extérieur pour nous montrer le terrain de football je grimace de souvenir. Il y a quelques années en arrière j'aimais venir sur un tel terrain et scander le nom des joueurs et celui du coatch, mon père. Aujourd’hui il ne représente qu’un souvenir douloureux. Le foot c’est du passé, je déteste ça et pourtant tout me ramène à ça. J’oublie un instant la visite et me dirige vers les gradins pour imaginer ce que mon père pouvait ressentir. Quand je me fait rappeler à l’ordre gentiment par un professeur. La visite se finit après une heure et je viens me poser sur les marches de l’entrée de l’école, tandis que les autres élèves font connaissances. Je les regardes s’émoustiller pour les garçons, s’égosiller aux retrouvailles et …. Nooooon pas lui. Je fais les gros yeux, pourquoi j’y avais pas pensé ! Lui aussi il venait à cette école. Mon voisin dans une bande de pote. Instinctivement je rejoins le groupe de fille que je suivais tout à l’heure et me mêle à leur discussion. Elles sont minaudes, elles minaudes d’ailleurs et moi je me marre. Les garçons ? mouai c’est pas indispensable, j’ai d’autres choses en tête. Je jette un œil furtif sur Jed et ne l’aperçois plus, les filles excitées comme des puces sautent partout et lassée je finis par rejoindre une table de pic nic plus loin pour m’allonger sur la table de tout mon long, un bras posé contre mon front. « toutes en chaleur !!! » dis-je à voix hautes pour extérioriser ma lassitude.

« Wake up… ». Oui avec Lucius autant dire que dès qu’il peut faire taire son réveil que ce soit une alarme sur son téléphone ou alors son radioréveil, il n’hésite pas à le faire. Le jour où il le laissera sonner longtemps c’est dans un premier temps peut être parce qu’il ne l’entendra pas ou alors parce qu’il sera prit par une extrême fatigue. Dans un autre cas il sera toujours en mesure de le faire taire dès que possible et en gros le plus rapidement. Ce matin malgré la grosse fatigue dont ce dernier est prit, le simple fait d’entendre son téléphone qui se met à vibrer sur la table de chevet à le don de l’agacer. Il faut dire que vu l’heure à laquelle il s’est couché et le peu d’heures qu’il a eut pour dormir ne lui permettent pas d’être très agréable vis-à-vis de son réveil. Hier soir c’était soirée jeux vidéos avec un ami et une fois que ce dernier est parti, il ne s’est pas arrêté là et à continué à jouer de son côté en jouant en ligne au départ et finalement en jouant tout seul. Au total on va dire que c’est avec à tout casser trois ou quatre heures de sommeil que monsieur va se rendre au lycée. Concrètement pour pouvoir se rendre au lycée bien réveillé, ce matin au lieu de prendre son temps à glander un peu dans son lit et surtout de rester trois plombes devant son petit déjeuner, ce dernier décida de se prendre une petite douche d’eau tiède histoire de sortir de cet état de demi-sommeil. En sortant de la douche c’est déjà dans un état un peu plus éveillé et réceptif que l’on pouvait retrouvé notre cher Lucius. Il descendit alors dans la cuisine et prit un petit bol de céréales, laissant son bol dans l’évier, il se saisit de son sac et se rendit au lycée.

En un peu moins de dix minutes notre cher Lucius arrive à destination, il met sa moto à un endroit approprié mais pas si fréquenté que cela histoire d’être sûr qu’il n’arrivera rien à son véhicule. Finalement après avoir prit son sac et avoir rejoint les couloirs du lycée, ce dernier retrouve ses potes. Il est d’ailleurs curieux de savoir de quoi ces derniers sont en train de dire quand il arrive. Il les écoute et leur pose d’ailleurs la question. C’est en se tournant vers le groupe de filles dont ils sont en train de parler qu’il comprend, ils parlent des filles et d’une personne qui semble être nouvelle sans pour autant être une première année. Lucius tourne alors la tête pour voir de qui il s’agit mais il aperçoit une silhouette de dos. Il ignore s’il s’agit bien de la personne à laquelle il pense. La voisine d’en face serait-elle donc élève ici aussi ? Il fait alors signe à sa petite bande qu’il reviendra plus tard et qu’il a quelque chose à faire. Il tente alors de suivre la jeune femme mais s’arrête un instant la voyant prendre place sur une table en s’allongeant de tout son long dessus. N’étant pas très loin il entend alors cette petite phrase adressée indirectement aux minettes du coin et surtout pour se moquer. Une fois qu’elle semble tranquillement installée, notre cher Lucius se décide à s’approcher de la table.

« C’est toujours mieux que toutes coincées et toutes avec un balai dans le cul..enfin avis personnel bien évidemment. Tu ne devrais pas plutôt être en train de chercher ta prochaine salle de cours toi ? »

Il pose alors son sac sur le banc de la table de piquenique et s’installe à cette dernière en admirant sans aucunes gênes la jeune femme.

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« C’est toujours mieux que toutes coincées et toutes avec un balai dans le cul..enfin avis personnel bien évidemment. Tu ne devrais pas plutôt être en train de chercher ta prochaine salle de cours toi ? » je grogne, oui vous n’hallucinez pas je grogne comme un animal. Quand je l’avais perdu de vue j’avais espéré qu’il ne m’avait pas remarqué et qu’il avait été trouvé une nouvelle proie du haut d’un perchoir mais non semblerait-il. Je vais l’étriper ce mec « ayez je suis définitivement en enfer là » je sens son regard sur moi et ça me donne la chair de poule. Quoi il va recommencer en plus ? Bon d’accord je devrais avoir l’habitude puisque depuis le premier jour c’est ainsi avec lui mais ça me dérange toujours autant « c’est bon là tu te rince bien l’œil ? » dis-je en tournant mon visage vers lui un œil fermé pour mieux le voir. « et toi tu ne devrais pas être en chasse de tes futurs proies ? » dis-je tandis que je le fixe longuement comme pour lui soutenir le regard. En fait c’est un peu ce que je fais mais bon … Passons. « Tu ne veux pas aller faire mumuse avec tes petit copains, j’essaie de me détendre là et tu envahi mon espace d’un peu trop près là » dis-je en lui montrant par l’écartement de mes doigts qu’il était trop prêt de moi à mon gout. Je le fixe, il me soutient du regard et je roule des yeux. Je finis par m’accouder sur la table et fixe les alentours enfin plutôt un tas de filles qui jettent déjà leur dévolue sur des garçons. « Tu devrais les rejoindre t’es en train de faire baisser ta quote là en restant planquer ici ! toi qui aime les voir minauder et frétiller dans tous les sens alors qu’elles n’ont que 15ans pour la plupart ! » je fixe le spectacle un temps et tilte que je n’ai pas donné mon avis sur ses propos. « et pour information, je me fou de ton avis personnel et oui je préfère les voir coincées du cul ! dégage maintenant Hoodwink ! » dis-je en passant ma main dans ses cheveux pour le décoiffer. J’aime faire ça, pour la plupart ça les énerve et notamment Jessie quand il a mis son gel ahahaha. « qu’est-ce que tu attends comme ça ? va trouver ta salle de cours ! » dis-je alors que moi-même je n’ai pas envie de me pointer au premier cours de la matinée sachant pertinemment qu’il s’agit de cours de science et que je déteste ça.

Lancer des piques une petite habitude ? En même temps que peut-il bien faire vis-à-vis de la jeune femme ? Il ne va quand même pas s’apitoyer sur son sort. Elle est nouvelle et c’est le cas de tout le monde quand on arrive en première année, son problème c’est juste qu’elle arrive pour sa dernière année alors qu’elle a déménagé pour venir vivre chez sa tante avec sa famille. Et puis concrètement elle a déjà rencontré Lucius. Certes elle ne va pas trainer avec lui mais bon si le cœur lui en dit bien évidemment ce dernier ne refusera sûrement pas. Mais bon inutile de rappeler comment s’est déroulée leur première rencontre. On peut traduire sans doute cela en calvaire pour la jeune femme et puis en moment amusant pour notre jeune homme.

« L’enfer ? Oh non tu abuses un peu je dirais que tu y étais déjà rien qu’en mettant les pieds dans ce lycée. »

La regarder encore et encore il ne s’en lasse pas et à vrai dire il a beau savoir que cela à tendance à déranger la jeune femme il n’arrive pas à détourner le regard. Après tout c’est comme si on vous demandez de détourner les yeux d’un merveilleux paysage pour regarder d’ailleurs, pour regarder des choses inintéressantes. Pour le coup il n’y a pas photo notre cher Lucius ne va pas lâcher du regard la jeune femme pour se trouver dans l’obligation de regarder quelque chose qui ne l’intéresse pas.

« Il me semble qu’il est normal de regarder quelqu’un quand on lui parle enfin c’est généralement ce que l’on fait après il y a des entorses à la règle. Mes futures proies ? Alors mes futures comme tu dis si bien elles viennent généralement d’elles-mêmes et puis si tu as de moi l’image du sportif qui attirent toutes les nanas sachent que ça ce sont les capitaines de l’équipe de foot qui ont ce rôle ici. »

Faire baisser…non mais c’est qu’elle a sans doute une image de Lucius qui n’est pas la bonne. Les personnes qui se soucient de l’image que l’on a d’eux ce sont les joueurs de l’équipe de football parce qu’ils sont justement connus grâce à leur talent et qu’une mauvaise fréquentation pourrait les détourner apparemment de leur but premier tout donner pour l’équipe. Enfin bon du grand n’importe quoi.

« Oui en fait il y a bien méprise. Tu apprendras mademoiselle Cromwell que je ne suis pas de ceux qui se soucie de leur réputation et que ce sont les footballeurs et les cheeleaders qui vivent avec ce genre de pression. Pour ma part je fréquente qui je veux, quand je le veux sans me soucier de la moindre remarque qui peut se faire aux alentours. »

Elle n’aime pas la présence de notre cher étudiant et il le sait très bien du moins elle n’aime pas sa présence tout cela à cause de leur première entrevue. Mais alors qu’il aimerait rétorquer quelque chose la jeune femme profite du fait qu’il est tout prêt pour passer la main dans les cheveux de ce dernier. Il réagit alors surpris de ce geste et tente de lui attraper le poignet.

« Je crois qu’on est parti sur un mauvais pied la dernière fois…et pour ta gouverne je suis ici depuis quelques années par conséquent je sais très bien où se situe la salle 42 dans laquelle j’ai cours tout à l’heure. »

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« L’enfer ? Oh non tu abuses un peu je dirais que tu y étais déjà rien qu’en mettant les pieds dans ce lycée. » Jed, Jed, Jed que ferais-je de lui. Néanmoins il n’a pas tords quand j’y pense. Déjà que je déteste l’école alors en plus m’y retrouver ici avec lui c’est…. Oh j’en sais rien, je l’aime bien malgré ses accès d’observations perverses et cette façon qu’il a de me taquiner. Non en fait, l’enfer c’était d’atterir ici en Amérique, a Austin sachant pertinemment que ce n’était pas là-bas que je vivrais. Si ca avait été Austin j’aurais peut-être moins vécu mon arrivée en Amérique je pense, la ville me semblait tellement belle vu de l’aéroport. Bref je hausse les épaules et soupire bruyamment « Ou j’y ai mis les deux pieds dedans le jour où je suis venue frapper à ta porte ! » dis-je en me retenant au maximum de sourire mais je craque et mes dents apparaissent peu à peu. J’aime le taquiner moi aussi, je l’avoue. Y a rien de bien méchant là-dedans c’est jusque nos deux caractères ne sont pas toujours compatible et que notre façon d’être l’est encore moins. Mais bon il n’est pas méchant dans le fond. Et en parlant de ses accès pervers je devine son regard, looong et intéressé sur moi et ça me met tout de suite mal à l’aise. Non en fait j’exagère, ça ne me fait rien, disons que si les gens veulent me regarder qu’ils le fassent je n’ai aucun problème avec ça sauf si c’est fait avec insistance et arrière-pensée. Jed lui n’a jamais caché ce qu’il avait en tête donc en somme son regard ne me met pas mal à l’aise c’est juste que je n’aime pas être regardé comme un bout de viande. Je n’ai ni la sensation, ni la prétention de dire que je suis jolie alors croire que quelqu’un peut le penser me dérange oui, pourtant j’en joue, oui j’en joue beaucoup avec lui, ça m’amuse. « Te moque pas de moi ! tu me bouffe des yeux, tu me fixe je le sens ne fait pas l’imbécile ! » dis-je en tournant mon regard vers lui en ouvrant un œil pour le fixer à mon tour. Oui j’ai cette image de lui comme un gars beau et intéressant car c’est ce qu’il est au fond donc qu’il reste à côté de moi ne lui amènerait rien de bon pour sa cote de popularité. « Carrément ? Arrête le Axe alors si tu les attires comme des mouches j’ai pas envie d’avoir un amat de groupie autour de moi prêt à te sauter au cou » dis-je en reposant mon avant-bras sur la table et en venant m’accouder pour observer les minettes dont je faisais allusions. Je déteste cette période de l’année ou les groupes de copains se retrouvent et ou les filles jettent d’hors et déjà leur dévolue sur un garçon. Enfin je dis ça mais quand je vois les playboys qui se ramènent en uniforme de football ça me fait sourire. Ils sont grotesques et ne s’en rendent même pas compte. « Fait comme tu veux, je disais juste que j’aurais préféré du calme plutôt que d’entendre minauder des gamines sur ta bande de copain et toi, rien de plus ! Après si toi ça te plait va donc te pavaner devant elles, moi je me détends seule sur cette table si ça ne te dérange pas trop Monsieur Casanova » dis-je en finissant par le regarder dans le fond des yeux. S’en était un, un vrai croqueur de femme, il en avait l’allure, le caractère et la façon de faire, un peu sur de lui-même. Enfin il a les atouts pour être sûr de lui en même temps. Tandis qu’il se débat à m’attraper mon poignet je rie en l’écoutant « Moi j’ai l’excuse de la nouvelle pour arriver en retard donc je prends mon temps ! Et effectivement on a très mal commencé mais au moins … j’ai pu voir le vrai Jed Hoodwink ! Pas flatteur tout ça mon gaillard » dis-je en faisant allusion à l’ensemble des choses qui se tramait entre nous. Nos taquineries, nos chamaillerie, cette petite bataille improvisé ou je m’amuse encore maintenant à lui ébouriffer les cheveux. Sans m’en apercevoir un groupe de fille s’approche timidement de nous et je sourie en les regardant. « tiens je crois que ton fan club arrive ! » Elles se stoppent à ma remarque et je tente de libérer mon poignet présentement attrapé par mon voisin. « je vous le déconseille les filles, vous ne vous doutez pas le nombre de IST qu’il a choppé cet été ! » dis-je en ricanant sur la faim alors que j’en vois déjà qui chuchote rien qu’au nom IST.

Généralement un élève enfin juste une personne qui n’aime pas aller en cours à tendance à dire que le lycée ou tout simplement l’établissement où il se rend est un synonyme d’enfer pour lui alors ce n’est sûrement pas juste la présence de quelqu’un après de la jeune Marlee qui va faire de l’endroit un enfer, elle s’y trouve déjà et c’est Lucius qui a quand même la bonne idée de lui rappeler qu’elle s’y trouve déjà et qu’elle va devoir s’y trimballer toute l’année si elle désire obtenir son examen. Bon après certes déjà si elle a eut du mal à le supporter quand elle est venu demander quelque chose en toquant chez lui alors le fait de devoir venir au lycée en sachant qu’elle a une chance de le croiser cela ne va pas aider mais bon après tout il n’est pas si méchant et chiant que cela enfin bon même si elle se met à avoir cette idée en tête, elle finira sans doute par changer de point de vue à son égard. On ne sait jamais ce qui peut arriver et le futur nous réserve des fois bien des surprises. « Ecoute moi j’étais en train de tondre la pelouse avec mon père et on m’a demandé d’aller ouvrir donc si t’as quelqu’un à blâmer c’est mon père. Après concrètement c’était peut être un jour synonyme d’enfer pour toi mais pour ma part j’en garde un bon souvenir. »Ce sourire qui naît sur le visage de la jeune femme il faut dire que cela a tendance à rassurer notre cher Lucius qui se demandait si elle avait une capacité à sourire dans sa vie ou si cette capacité lui était totalement inconnue. Bien évidemment c’est un peu exagéré mais comme elle a tendance à plutôt râler et être grincheuse en sa présence il aimerait bien qu’à un moment donné il puisse avoir le privilège de voir ne serait-ce qu’un petite sourire sur son beau visage. « Oh ma belle tu apprendras que quand je fais l’imbécile je ne suis pas du tout ainsi…écoute je te regarde c’est tout je vois pas pourquoi tu te sens oppressée voire agressée. »Il la laisse parler parce qu’après tout elle a bien le droit, la liberté d’expression mes chers amis. Et même si elle est prêt à déblatérer à quelqu’un tout un tas de conneries à son propos et bien il ne pourra rien y faire car bien que cela soit néfaste et bien c’est dans son droit de dire ce que bon lui semble à qui elle désire. « Tu devrais vraiment arrêter de tenter de vanner ainsi tu te rabaisses plus qu’autre chose…ou alors tu fais quelque chose pour améliorer ton niveau parce que c’est digne de ma petite cousine ce genre de remarque. »Monsieur Casanova ? En voilà un surnom. Dom Juan, Roméo, Casanova tellement de personnes qui ont cette réputation de gros séducteurs et d’hommes à femme et voilà qu’il faut elle en utilise un pour le nommer. « Parce que maintenant tu penses que tu as la science infuse ? Donc pour toi la première impression est la bonne…la première apparence serait le vrai Jed…écoute comme tu veux. Comme on dit l’habit ne fait pas le moine ou encore méfiez vous des apparences. Si toi tu préfères moutonner en te fiant aux apparences c’est affligeant mais je vois comment tu fonctionnes. Pas glorieux tout ça. »Alors qu’un groupe de fille arrive non loin de notre duo, la jeune femme semble profiter de leur venue pour encore une fois jouer de sa personne et sortir quelques phrases qui pourraient avoir des répercutions sur l’image de Jed. Cette dernière fait effectivement une remarque et une qui est loin d’être très aimable ou cool à entendre. Il reste bouche bée et finalement il la fusille du regard avant de tenter de se reprendre, il affiche alors un grand sourire et se tourne vers les filles.

« Que voulez-vous les filles je n’ai pas put résister à son sourire ravageur et puis c’était pas marqué sur sa tête qu’elle en était infestée la petite Cromwell. Mais ne vous inquiétez pas je vais bien. »

Il tourne alors le dos au groupe de fille et le sourire qu’il avait sur son visage disparait.

« Bien joué Marlee mais apprends qu’avec moi c’est fuis moi je te suis ainsi que tu veux me faire couler…alors tu couleras avec moi. »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
L’enfer, mot un peu trop utilisé et extrapolé à tout va. On l’exagère, le prête à toutes sortent de sentiments, de situations embarrassantes ou non et on l’identifie souvent à des personnes comme je viens de le faire. Bien sur j’exagère comme je le disais. Jed n’a rien de la représentation de l’enfer. L’enfer je l’ai connu et je n’ai pas eu besoin de mourir pour le vivre. En comparaison Jed serait un doux rêve, un chant mélodieux. Je le taquine, je ne sais pas être autrement avec lui. En plus d’être d’une tempérament taquin et provocatrice je suis d’un naturel à fuir les gens qui m’apprécie, me drague ou tente d’une quelconque manière à me plaire. Je suis mal à l’aise avec ça surtout depuis le camp d’amaigrissement. Avant ça j’étais comme toutes les autres à papillonner devant une remarque agréable d’un garçon mais depuis ma dépression j’ai tendance à être méfiante. « Ooooh c’est bon joue pas ton sensible ! Si ça avait été aussi horrible que ça, tu ne penses pas que je te fuirais depuis le temps ? Et puis quoi ? Je dois blâmer ton père par ce qu’il hérité d’un fils rentre dans le lard, bourrue et piètre dragueur ? Non je ne peux pas lui faire ça ! Lui-même à avouer que tu étais né crétin, je te rappel » je m'égosille en vain, Jed est aussi fier et têtu que moi j’en ai conscience sinon il aurait lacher l’affaire depuis notre première rencontre. Au lieu de ça il est revenue squatter chez ma tante et à lier des liens avec mes cadets. Il peut être adorable quand il veut mais avec moi il est chiant, lourd et s’évertue à me draguer… pas que ça ne me plait pas, ça fait son charme mais je ne sais pas mon cœur s’accélère quand il me regarde comme il le fait ou tente de me mettre mal à l’aise c’est déconcertant. Mais ça il ne le sera jamais, ça serait lui donner trop de terrain. « Je ne me sent pas agressée dit pas n’importe quoi ! Tu me met mal à l’aise on dirait un chat prêt à bondir sur une sourie ! » dis-je en ne sachant pas le regarder. Je sens mes joues rosir un peu et je détourne mon visage instinctivement. Il m’énerve, il me stress il va s’en prendre une s’il continue à me pousser dans mes retranchements comme ça. « Pourquoi je dois toujours me justifier ? On ne sort pas ensemble à ce que je sache » dis-je si facilement que je me surprends moi-même d’avoir fait un tel lien. Mais ai-je tords ? Après tout quand on est en couple on doit rendre des comptes à l’autre non ? Ca fait tellement longtemps que je ne sais plus. Enfin ce n’était pas ce genre de relation que j’ai eu dans ce camp d’amaigrissement pour jeune obèse. « ah ah ah ! trop drôle ! si je t’énerve rien ne t’empêche d’aller voir ailleurs ! je ne changerai pas, et surtout pas pour un homme … et pour toi ! » je l’écoute trèèèès attentivement et grimace de surprise. Il part loin son délire là. Moi qui le pensais Casanova et dragueur invétéré j’ai l’impression que je me fourre le doigt dans l’œil alors. Purée y a vraiment des gens perchés dans ce bled. « oie oie oie alors là tu me laisse sur le cul tu vois ! Moi qui te pensée don juan, dragueur invétéré, roi de la séduction et de la drague et bah tu vois je me trompée. Philosophe comme tu es je ne pense pas que tu puisses draguer qui que ce soit ! A notre époque mon petit les filles aiment les garçons qui agissent plus qu’ils ne parlent tu vois !!! Mon dieu tu philosophe trop Hoodwink yeeeeurk t’es moins attirant là d’un coup » dis-je en grimaçant m’éloignant de lui en me déplaçant sur le côté. « ce n’est pas ta méthode de drague rassure moi ? moi qui t’imaginé comme dans les séries ! de ces mecs qui nous font papillonner le ventre, je tombe des nues » dis-je en prenant un air déçu. Finalement interrompu dans notre bagarre verbale et physique, par un groupe de jeunes filles en fleur, je tente de les dissuader d’une manière forte et Jed ne semble pas apprécier que j’attaque sa réputation, c’est trop drôle à voir. Sa réponse me fait sourire et je m’amuse de le voir ainsi, alors c’est don ça le Jed Hoodwink de Dillon East High ? « que voulez-vous que je vous dise il est tellement charmant mais mauvais coup par contre ! Il est du genre personnel si vous voyez ce que je veux dire ! Et quand il embrasse on dirait une sangsue non laissez tombé ! Je suis en train de le larguer à l’instant même » dis-je en leur souriant prenant un air sérieux cependant. Tandis que les demoiselles se parlent entre eux je me penche pour entendre ce que Jed a à me confesser. Je lui sourit et arque successivement mes sourcils. « tu couleras seule comme le Titanic mon amour, je ne me mêle pas à des dragueurs amateurs » dis-je en lui lançant un clin d’œil. Je frappe des mains et réveille les filles qui nous accompagné maintenant. « Bon alors qui veut le ramasser à la petite cueillère ? » dis-je en souriant. Les jeunes femmes piquent du nez et finissent par s’en aller s’excusant de nous avoir interrompu. Merde j’avais pas pensée qu’elle nous laisserait comme ça tout les deux. La loose, j’ai foirée.

Contrairement chacun à sa définition de l’enfer. Contrairement cela ne dérange pas totalement notre cher Lucius de se rendre au lycée parce qu’en vrai il peut faire du sport et qu’il aime quand même pas mal ça c’est juste qu’il ne vit pas le sport comme le font les mecs qui sont les vedettes de l’équipe de football. Eux ils ne vivent que pour cela alors que pour Lucius il sait qu’il y a autre chose à côté. Les mecs de l’équipe de football vous leur retirez le sport et les nanas et concrètement on est tous en doute sur le fait qu’ils puissent trouver quelque chose à faire de leur vie. Et puis est-ce que vous avez essayé de parler avec l’un d’entre eux de littérature ou ne serait-ce que de quelque chose d’un peu plus élevé que le sport ? Non ? Et bien si vous avez un jour un élan de patience à gâcher alors vous savez comment le faire. Le lycée ce n’est pas l’enfer du moins pas pour Lucius quand il sait qu’il peut voir ses potes et déconner avec eux.

« Oh tu sais les femme vous n’êtes pas toutes les mêmes et ce n’est pas parce qu’on a déjà eut à faire à l’une d’entre vous que vous fonctionnez toute pareil du coup j’ai l’impression que tu es un cas à part par conséquent je ne sais pas encore comment mademoiselle Cromwell fonctionne. Enfin j’en suis encore à l’apprentissage du manuel. »

Mal à l’aise ? Hum c’est à vrai dire plutôt bon à savoir pour Lucius ce genre de détail. A vrai dire si son comportement, sa manière de faire et sa présence de la dérangeait pas cela voudrait dire qu’il n’était qu’un mec parmi tant d’autres et surtout qu’il n’aurait pas un potentiel statut exceptionnel. Pourrait-il tenter de se vanter de cela ? Il pourrait effectivement mais bon déjà le fait d’entendre ce genre de chose de sa bouche est quelque chose de fortement appréciable pour notre cher joueur de basket.

« Mal à l’aise ? Comme c’est intéressant…Pourquoi tu te sens mal à l’aise t’as qu’à te dire que je suis un mec parmi tant d’autres…un mec lambda ça t’aidera peut être à te détendre. Bien évidemment tu me laisse quand même une petite part d’exception parce que c’est toujours bien de savoir que contrairement à d’autre j’amène un malaise chez toi.»

Alors que précédemment elle avait le regard posé sur lui ou du moins la tête tourné en sa direction, cette dernière se décide à la détourner soudainement sans qu’il ne comprenne. Est-ce que ce qu’elle venait de dire et qui semblait être une révélation indirecte ou du moins involontaire venait de l’amener à rougir. Surement ? En tout cas Lucius n’avait surement pas eut le temps de s’apercevoir de cela.

« On ne sort pas ENCORE ensemble et puis j’sais pas c’est toi qui te justifie. »

Il afficha un sourire en coin à cette réplique parce qu’elle venait de poser la question mais ce dernier n’y avait pas du tout fait allusion.

« Et bien écoute je suis heureux d’entendre une description de moi différente de celle que je peux avoir d’habitude…après c’est ta façon de me voir et à vrai dire je m’en tape ma belle. »

Dragueur il l’est et avec bien des femmes et quand ils s’étaient vu pour la première fois bien évidemment qu’il avait agit ainsi mais ce n’est pas parce que l’on voit une personne se comporter d’une certaine manière un jour qu’elle va agir ainsi tout le temps. Alors qu’elle tente de le faire couler en s’en prenant à sa personne et en insinuant que ce dernier a chopé quelques IST pendant les vacances.

« Dragueur amateur ou pas je suis quand même le seul pour l’instant qui parvient à te faire perdre des moyens. Alors avant que tu ne trouves mieux je pense que tu auras le temps de dépérir. »

Il se tourne alors vers les jeunes étudiantes pendant que Marlee est en train de dire qu’il le largue. Il hausse les épaules vers elles et se retourne quand ces derniers se décident à décamper.

« Mademoiselle la nouvelle devrais continuer de se faire toute petite plutôt que de tenter de se faire une place trop rapidement en insinuant qu’elle peut propager des rumeurs si rapidement. Désolé ma belle mais t’es petits coups bas réussis ce sera pour plus tard. »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Notre première rencontre avait été un peu particulière. Il m’avait observé avec tellement d’insistance que ça m’avait un peu mise mal à l’aise. Ca faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas regardé de la sorte et je dois dire que même si ça reste agréable dans le sens où je sens que j’attire quelqu’un et ba je ne supporte pas d’être regardée comme un bout de viande. Après c’est Jed, c’est son tempérament il est franc, se fou de ce que l’on peut penser de lui, même moi, alors ça me passe au- dessus. « Je ne suis pas compliquée à comprendre quoi que tu en pense ! Je suis moi, point barre ! Et comment ça un apprentissage manuel ? j’aurais dis théorique mais pas pratique moi » dis-je en venant le fixer longuement. De quoi il parle ? Manuel, il ne m’a jamais touché outre mesure je ne vois pas ce qui le fait penser ainsi. « Tu es un mec comme les autres, je ne te mets pas sur un pied d’estale t’en fait pas ! C’est juste que …. Rooooh et puis mince pourquoi tu cherches à comprendre ! Arrête de me regarder comme un bout de viande déjà et je serais moins mal à l’aise ! J’ai l’impression que tu peux me sauter dessus à tout moment c’est horrible comme sensation. Je ne sais pas quand tu va surgir ou me bondir dessus c’est perturbant ! » dis-je en lui jetant un petit coup d’œil avant de détourner mon visage pour éviter qu’il me voit rougir. Pourquoi faut-il toujours que je me justifie après tout ? Grrrr il analyse trop de chose c’est terrible. Je me met à rire franchement et balance ma tête en arrière, ok c’est bon il me fait trop rire. « Qu’est ce qui te dit qu’on sortira ensemble ? Faudrait encore que tu m’en donne l’envie ! T’a beau être un beau garçon je ne me sens pas plus attirée et perturbée par toi que par un autre » dis-je en venant m’asseoir finalement devant lui en tailleur. « j’aime les garçons qui agissent qui prennent des initiatives, qui me surprennent ! t’es trop prévisible pour moi Jed Hoodwink » dis-je en me penchant un peu en avant avec un petit sourire. Alors qu’il me dit s’en foutre de ce que je peux penser de lui, ce qui décuple mon sourire, on se fait observer par un groupe de midinette qui me font dire qu’elles veulent parler à Jed. Rapidement je tente de les dissuader en lui balançant un gros bobare mais Jed se défends tant qu’il peut en m’enfonçant à son tour. Il me pique à vif et je plisse les yeux. « Je n’ai pas le souvenir d’avoir perdu mes moyens devant toi ! Tu l’as rêvé celle-là ! » dis-je en observant les filles qui nous jettent deux-trois regards. « j’ai trouvée mieux que toi une fois Jed ! J’y arriverais une seconde fois sans difficulté » dis-je en approchant mon visage du sien, posant mes mains devant mes genoux pour me maintenir sans trébucher. Je coupe cet intermède et demande aux filles laquelle veut le ramasser à la petite cuillère après leur avoir fait croire que je rompais avec lui. Elles finissent par fuir et je ne peux retenir un sourire. « fuis moi je te suis, suis moi je te fuis ! » dis-je en harquant successivement mes sourcils amusée de la situation. « t’en fait pas pour ta réputation, je n’ai aucune prétention à vouloir faire parties des populaires ! mais mes coups bas… shhhh chéri faudra t’y faire »

« Non pas un apprentissage manuel…j’ai dit j’en suis encore à l’apprentissage DU MANUEL. Du bouquin si tu préfère…enfin bon laisse tomber j’crois que tu as activé ton cerveau de blonde momentanément. »

Là pour tourner la phrase de Lucius d’une tout autre manière elle avait quand même fait très fort. Elle était passé une phrase sans aucune connotation sexuelle à quelque chose qui laissait sous entendre qu’il avait eut quelque chose de physique avec la jeune femme sans pour autant que ce soit une relation avec elle.

« C’est ça qui est magique…te voir perdre les pédales comme c’est en train de t’arriver. Toi qui dit que ça t’es complètement égale que je sois là finalement tu montres le contraire Cromwell. »

Elle détourne le visage. Encore une fois. Oui car ce n’est absolument pas la première fois que la jeune femme détourne le visage alors qu’elle le regarde de base. Elle ne veut pas que Lucius la voit rougir malheureusement si cela devient trop fréquent il va finir par remarquer ce genre de petit détail même si elle continu de tourner la tête surtout s’il se décide à l’empêcher de se tourner pour savoir pourquoi elle fait cela.

« Si je suis si prévisible tu m’expliqueras donc pourquoi tu as été surprise du revirement de situation quand j’ai expliquer que j’avais chopé une IST en couchant avec toi. »

Il afficha un sourire en coin. Elle pouvait faire comme si elle n’était pas surprise par sa manière de faire et comme si il était si prévisible comme elle s’amuse à le dire en attendant il semblerait qu’il ne le soit pas tant qu’elle le prétend puisqu’elle en arrive à être bouche bée de ce qu’il dit ou fait.

« Tu devrais arrêter de prendre les dictons des autres…fuis moi je te suis-je te l’ai sorti tout à l’heure mon chou…en attendant j’ai hâte de voir tes coups bas enfin en espérant que ce soit d’un level un peu plus élevé que ce que tu m’as offert jusque là. »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
J’ai l’air con. A vouloir fuir cette situation j’écoute à moitié ce qu’il me dit et du coup je me mélange les pinceaux. Faut croire que mon tie and dye me ruine encore plus le cerveau. Pauvre de moi que vais-je devenir si déjà à dix-sept ans j’ai des troubles de la mémoire ? A vingt-trois ans je devrais faire des exercices pour stimuler mon cerveau, à trente ans je deviendrai limite Alzheimer ou j’aurais une démence apparente, puis a trente-sept ans je serais carrément Alzheimer et a quarante ans je serais devenue un rat de laboratoire tellement je serais unique en mon genre. ‘’Quarante ans et Alzheimer’’ voilà le gros titre qui paraitra sur le journal mondial. « Ooooh c’est bon erreur d’inattention ! Demande-moi plutôt que de lire un ‘manuel’ imaginaire ! je t’ai dit que je n’étais pas compliquée ! » je n’avais aucune prétention à dire que j’étais très simple à vivre mais disons que j’étais simple à cernée. Je ne me prends pas la tête, je suis moi-même que ça plaise ou ne plaise pas. J’ai toujours été ainsi même avec mes frères et sœurs et je n’ai pas prétention à vouloir changer pour qui que ce soit. De ce fait j’estime être simple à cerner. Bon ok je suis une fille et il parait que nous sommes compliquées bien comme il le faut mais ce n’est pas vrai. Tu en cernes une tu les as toutes cernées. Enfin à quatre-vingt-dix-huit pour cent du temps ! Je fais partie des deux pour cents vu que je ne suis pas comme les autres ahahah. « de….de quoi tu parles ? je perds pas les pédales tu me bouffe du regard comment veut tu que je réagisse ? tu voudrais quoi ? que j’en face de même et qu’on reste comme deux andouilles à se livrer un combat de coq ? Ou tu voudrais que quoi je te saute dessus ? » finis-je par conclure pour tenter de le calmer et de me calmer par la même occasion car me sentir gênée comme ça, ça ne m’était pas arrivée depuis un looong moment. A présent je ne sais plus où poser le regard. En parlant je lui avais fait face et maintenant que je le fixe je me sens nerveuse. Peut-être par ce qu’il m’énerve au final. Je pose alors ma main sur son front et le repousse. « Arrête de me regarder, t’es chiant » finis-je par dire comme un gamine capricieuse avant de me tenir fermement devant lui en tailleur, bras croiser contre la poitrine. On finit par se chambrer l’un l’autre par ce qu’une bande de fillette vient à notre rencontre, ou plutôt à la sienne. Une fois que j’eu fais ce qui m’amusait je fis douter les filles à tel points qu’elles bavardent entre elles. « prévisible ne veut pas dire que je serais exactement les mots que tu va employer mais bien le type de comportement que tu auras ! Là tu as clairement signifié qu’on avait couché ensemble et ça je ne le tolère pas ! » dis-je en grognant et en montrant les dents avant de lui mettre une claque derrière la tête à la Gibs dans NCIS. Les filles finirent par décamper et subitement je me sens plus libre, capable de respirer à plein poumons sans que l’on vienne m’extirper l’air dont j’ai besoin pour vivre ce moment de gloire. Jed tente de me parer une énième fois et je finis par plisser des yeux l’air convaincu qu’un duel se profiler. Du coup je dénoue mes jambes et vient m’assoir au bord de la table, jambe de part et autre de mon voisin lourdingue et prends appuis sur la table entre mes deux cuisses avançant mon visage plus prêt du sien. « tu manques cruellement de personnalité à chipouiller pour un détails ! on dirait un enfant de cinq ans à qui j’ai volé son jouet ! et gnia-gnia-gnih et gnia-gnia-gnah ! je ne faisais que te citer après tout mais soit, si tu veux du lourd tu en aura mais vient pas te plaindre que je sois méchante avec toi ou qu’on a mal commencé les présentations mon cher Hoodwink. Alors quand commence le ‘cap ou pas cap’ ? » finis-je par dire en imageant notre nouveau jeu, car c’est tout ce qu’il représente pour moi. Le cap ou pas cap m’est venu en repensant à un film français que j’ai regardée en sous-titré. Le concept été pas mal en plus. Bref notre provocation n’avait pas tout à fait cet allure mais il en avait le même principe. Un coup je te fais une entourloupe, un coup c’est toi et ainsi jusqu’à ce que l’un d’entre nous arrête délibérément.

Et après mademoiselle Cromwell se dit non troublé de la présent et proximité de notre cher Lucius. Et bien c’est ça et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’allu ! Mais bien sûr ! Non mais concrètement il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle change sa phrase du tout au tout. Bien évidemment qu’elle change sa phrase ce n’était pas une chose qu’il attendait de voir mais cette tournure qu’elle a prit et à vrai dire fortement surprenante et très drôle surtout quand on sait qu’elle voudrait et tente de faire croire qu’elle n’est en rien touché par la présente de Lucius et que ce dernier ne lui fait aucun effet.

« Erreur d’inattention ? C’est un synonyme chez toi pour dire lapsus révélateur ? J’en suis même sûr à vrai dire. »

Elle est bien mignonne la petite Cromwell à tenter de se défendre et de se tirer de ce mauvais pas. A vrai dire c’est quelque chose dont Lucius se délecte vraiment. L’observer tandis qu’elle essaye de se défendre, de se justifier alors que comme elle l’a si bien dit elle n’est en rien obligé de le faire. C’est vraiment tordant pour Lucius.

« Je sais pas il y a des femmes qui savent très bien réagir quand je les regarde simplement. Toi tu supporte juste pas le fait que ça te laisse pas indifférente chère sexy lady. » Il laisse échapper un rire suite à ses propos. « Oh si tu veux me sauter dessus n’hésite pas ma belle »

Il aime la pousser jusque dans ses retranchements franchement c’est un jeu auquel il s’amuserait à jouer toute la journée s’il le pouvait. C’est jouissif pour Lucius de se rendre compte que malgré toute la volonté de cette dernière à lui faire croire qu’elle est insensible à ce dernier et qu’il ne fait rien d’autre que de la faire chier et bien c’est tout le contraire. Du moins lui voit les choses ainsi et à la voir réagir comme ça c’est la conclusion qu’il en tire. Quand Marlee en vient à poser sa main contre le front de Lucius pour le pousser il ne cherche pas à résister et balance rapidement en arrière avant de reprendre position.

« Ouhhh mais quelle force surhumaine…oh ma pauvre petite…mademoiselle ne tolère pas qu’on ai insinué qu’on avait couché avec elle. Parce que tu crois peut être que j’apprécie que l’on fasse croire que j’ai chopé une IST en couchant avec n’importe qui cet été ? C’est donnant-donnant mademoiselle. »

La claque qu’elle lui mit derrière la tête il ne s’y attendait pas mais il n’en était pas du tout énervé mais plutôt surpris et amusé. Il ne peut s’empêcher de sourire à ce geste quand cette dernière vient prendre place près de lui et se rapproche dangereusement de ce dernier, son regard se pose automatiquement sur ses lèvres puis quand elle lui parle il le reporte sur son regard.
« Je crois que ce n’est pas ceci que nous appelons manquer de personnalité enfin passons…au fait avant de répondre à ta question j’aimerais savoir pourquoi ton pouls battait si vite quand je te tenais le poignet. »

Une façon d’insinuer que ce dernier ne la rendrait pas indifférente ? Peut être également une autre manière de vouloir l’emmener en lui montrant qu’il sait la cerner petit à petit et surtout que la mettre mal à l’aise va devenir un passe-temps.

« Maintenant…cap ou pas cap de sécher ta journée entière de cours pour faire une journée entière de ce petit jeu et me montrer à quel point tu peux être folle ? »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Un lapsus révélateur ? Que croit-il que je suis folle de lui ? Il semblerait en tout cas. Non mais il s’est vu à etre imbu de lui-même. Rien que ça sa m’énerve. J’ai confiance en moi, en mon physique etc mais je n’ai pas la prétention qu’il a. Bon après qu’il se monte le bourrichon ça le concerne mais un peu d’humilité ne lui ferait pas de mal. « Qu’est-ce que tu crois ? que je suis folle de toi à m’en rendre jalouse de toutes ces filles que tu regardes avec un œil de chasseur. Que je peste de te voir au bras d’une belle blonde ou que je rêve de toi et de ce qu’on ferait à deux ? C’est à ça que tu penses ? » ça ne m’étonnerait pas qu’il le voit dans ce sens-là vu comment il tourne un peu autour du pot depuis tout à l’heure. Il me met de plus en plus mal à l’aise pourtant de discuter de ce genre de chose j’en ai eu l’habitude avec la famille que j’avais. Chez nous, bien que le sexe restait plus ou moins tabou on en parlé librement. Adam me mettait souvent en garde contre ce que les garçons voulaient et Ashley elle me donnait des conseils et me donnait des astuces pour décrypter les hommes. Elle avait ce don-là, moi je m’y intéressée pas à l’époque. Je ne voyais que volley, volley, volley. « ouai bah moi je n’ai pas l’habitude qu’on me fixe comme un bout de viande excuse-moi ! En Angleterre les garçons avaient ce tact là au moins ! Et puis tu me laisse indifférente ! Quoi tu crois que t’es grand yeux noisettes, t’es lèvres pulpeuse et ton corps bien battis me fait de l’effet ! Y a erreur sur la personne. Tu t’es trompée sur ma personne pauvre Hoodwink. » lui sauter dessus ? ouai un jour peut-être dans ses rêves. Non mais il croit que je suis quoi ? Je n’avais pas le rêve américain en arrivant. Je ne cherchais pas absolument à me caser avec un American Boy comme mes amies l’auraient fait. Non ça me passe un peu au-dessus. Si cela doit arriver soit, mais j’avoue que ça ne fait pas partie de mes projets. J’ai deux ado à gérer à la maison en plus de ma tante volcanique. Ça me fait assez de soucis comme ça, alors s’il fallait que je gère un Jed au secours ! « Ooooh c’est bon en deux jours tu feras effacer cette histoire de la tête de ces minaudes alors que moi ça va me rester ! Ma tante est prof ici voilà la scène qu’elle va me faire si elle apprend que j’ai déjà couché avec quelqu’un et pire … son voisin, au secours ! » dis-je en venant me taper la tête contre mes genoux. Brooklyn pouvait être charmante si elle le voulait je le reconnaissait en secret mais j’imagine pas la scène qu’elle va me faire si elle apprend que j’ai pu ‘coucher’ avec Jed. Faudrait que je lui explique toute cette histoire et j’estime n’avoir aucun compte à lui rendre. Je finis par me placer plus près de lui encore pour lui montrer qu’en fait il ne m’intimide pas le moins du monde. L’encerclant de mes jambes je le fixe, lui parle tout bas d’une voix chaude ne perdant pas mon but des yeux. « tu prends tes rêves pour une réalité encore une fois ! ne va rien t’imaginer surtout ! je me suis débattu quelques minutes normal que mon pouls augmente sur le rythme, c’est biologique » finis-je par dire en approchant mon visage plus prêt encore. Puis ma proposition de jeu bidon prend une autre tournure. Il me propose de sécher cette première journée de cours pour jouer à ce petit jeu. Personnellement j’aurais préféré le faire à distance. Chacun en cours qui se lancent des défis par sms avec preuve à l’appui mais bon il me lance déjà au défis que dois-je faire ? « CAP ! » dis-je en me redressant. « Qu’est-ce qu’on attend alors ? » dis-je en ramenant mes jambes vers moi me remettant en tailleur. « hmmm CAP de scander que tu n’a pas coucher avec moi mais que tu en rêve ? » dis-je en souriant et en arquant mes sourcils successivement. Une façon au moins de ne pas propager l’autre rumeur dans laquelle il dit qu’on a couché ensemble.

Oh mais c’est qu’elle était bien nerveuse et pas contente que quelqu’un ai prit le dessus sur elle. A moins que ce soit simplement le fait que quelqu’un ait enfin réussi à la mettre hors d’elle, à lui faire perdre le contrôle de sa personne, de son pouls enfin de tout ce que vous voulez tant qu’elle est en perte de contrôle. La jeune femme commence alors à s’emballer un tantinet quand ce dernier lui dit que ce qu’elle prend pour une erreur d’inattention serait selon lui simplement un lapsus révélateur.

« J’en pensais pas tant mais c’est pas mal… »

Qu’on la fixe comme un bout de viande ? C’est que cette dernière à tout de même tendance à répéter cette petite phrase depuis le début est-ce qu’elle aurait eut une mauvaise expérience qui la pousserait à penser ce genre de choses de tous les mecs ou est-ce que déjà de base c’est une façon de voir les mecs qu’elle a.

« Tu sais que tu as quand même un talent pour décrire les gens Cromwell…franchement bravo enfin pour le coup je te tire mon chapeau après t’enflamme pas c’était juste bluffant là. »

C’est vraiment bizarre qu’elle pense que tout le monde enfin tous les gars la voit comme un bout de viande enfin se met à la scruter comme tel. Peut être bien évidemment que notre cher Lucius s’amuse à l’a regarder longuement mais en même temps comment ne pas admirer une beauté pareil. Il ne s’en cache pas après tout puisqu’il lui a dit dès leur première rencontre qu’il la trouvait belle et que son corps était quelque chose qu’il prenait plaisir à regarder, à admirer. Il lui avait même fait la suggestion de tourner pour qu’il puisse autant admirer le derrière que le devant de mademoiselle Cromwell. Ce n’est pas comme si il l’avait bouffé des yeux discrètement pour qu’elle ne le sache pas. Peut être aurait-elle préféré mais bon là au moins elle sait qu’il est sur elle. Il se lève, se met debout sur la table.

« Mes chers amis lycéens…je n’ai pas ENCORE couché avec cette beauté fatale que vous voyez ici présente mais croyez moi j’en rêve. »

Il fait mine de faire une révérence et s’agenouille pour avoir son visage au niveau de la jeune femme.

Cap…Laisse moi réfléchir…cap de tirer l’alarme incendie et de t’échapper avec moi sur ma moto…la moto c’est surtout histoire que tu ou que l’on ne se fasse pas choper. »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Et vas y qu’il m’enfonce comme une grosse idiote que je suis. Je le flatte ou du moins je lui dis ce qu’il représente, enfin ce que je vois de lui et lui il se dresse comme un coq. Non mais il croit que je n’ai pas des yeux ou quoi ? Je l’ai regardé moi aussi et je sais admettre qu’il est du genre à plaire aux filles, à me plaire aussi. Enfin il faudrait être aveugle pour dire qu’il est moche quoi. Bref je ne dis plus rien et roule des yeux, il vaut mieux sinon je vais creuser ma tombe. Pourquoi faut-il qu’il soit autant imbu de lui-même ? Ne pouvait-il pas sortir du cliché du beau garçon avec un peu plus de cervelle que d’instinct ? Enfin en y repensant ça ne me surprends pas. Quand j’ai été au camp de jeune obèse j’avais craqué –après quelques semaines- sur le coach qui m’en avait fait baver. Au début je l’admirais, puis le détestait à mesure que les entrainements été plus dure et enfin je l’ai apprécié grâce aux discussions que l’on avait pu avoir. Il m’avait fait ressortir le meilleure de moi-même et m’avait encouragé, il m’avait rendu plus forte et plus sur de moi. Et puis bah j’ai craqué comme la plupart des filles qui fréquentait le camp. Il était juste magnifique mais ça je m’en étais rendu compte que bien après. J’ai finis par coucher avec lui et notre idylle à du durer que quelques jours. Puis plus rien il m’a évité comme de la peste et j’ai préféré en faire de même sans chercher à comprendre. Enfin voilà quoi tout ça pour dire qu’au final ce qui m’avait fait réaliser qu’il me plaisait c’était plus son caractère qu’autre chose. Oui j’avais finis par remarquer qu’il était bel homme mais son caractère m’avait fait craquer. Pour Jed c’est…. Une autre histoire. Un coup il m’énerve, un coup je l’aime bien. C’est du genre quitte ou double avec lui. « Arrête de dire que je m’enflamme, le jour où je décide de m’enflammer tu vas pas comprendre ce qu’il t’arrive crois-moi ! Sinon j’ai beaucoup de talent, tu serais bien avisé de les découvrir un jour qui sait » dis-je en lui lançant un clin d’œil. Jed me met mal à l’aise et pourtant j’aime quand il est là. Je ne le dis pas mais je trouve sa présence réconfortante et rassurante. Je me sens moins seul et même si on ne fait que de se prendre la tête ou se chipouiller, j’aime quand il est là. Bien sûr j’apprécierai plus sa compagnie s’il arrêtait de me dévorer du regard mais bon… il a envie de me mettre mal à l’aise soit, mais le jour où j’ai envie de faire pareil faudra pas se plaindre.
La venue de ces filles en chaleur change notre discussion en défis et ça n’est pas pour me déplaire. Je n’aurais pas supporté que parler plus longtemps de sa pseudo lubie de me faire ‘sortir de mes gonds’ j’aurais finis par pété un câble et je m’en serais allez loin, très loin et au final je n’aurais pas pris le temps de savourer mon bain de soleil. Grâce à ces demoiselles, donc, notre dualité préférée reprends du courant et nous voilà à jouer à cap ou pas cap. Un jeu débile qui n’a pas de fin tant que l’un de nous deux lâche le morceau. Jed me met au défi de quitter le lycée et moi de scander qu’il n’a pas couché avec moi. Alors quand il se met debout sur la table à hurler ceci je reste bouche bée à le regarder. L’assemblée semble perdu et moi je me retiens de pouffer de rire. Je suis baba. Le jeu va être pimenté. Je plisse les yeux à sa nouvelle demande et sourie. « CAP » dis-je en prenant mon sac à dos, le mettant sur mon épaule et me dirigeant vers les alarmes à incendie. Je regarde à gauche puis à droite pour m’assurer que personne de l’administration me regarde et baisse le levier d’alarme alors que certains de mes futurs camarades applaudissent ou me huent. Ceci fait je me met à courir morte de rire jusqu’à Jed qui avait préparé sa moto et monte dessus en m’agrippant bien à lui. « Cap ou pas cap de rouler jusqu’à l’autre côté de la ville sans te préoccuper des limitations de vitesse ? » dis-je en baissant sa protection. En gros je lui demande de risquer nos vies et son permis pour un simple jeu. Mais après tout il voulait pimenter la chose et je n’étais pas décidée à me faire prendre par la directrice ou un professeur.

Opportuniste ? Bien évidemment que Lucius est ainsi et encore là il l’est encore plus car il s’agit de la jeune femme et qu’elle tente de se défaire de Lucius, de se montrer distante ou du moins désintéressé, pas touché par sa personne cependant depuis tout à l’heure après avoir nié l’évidence cette dernière ne cesse de faire des gaffes. Si cela n’était qu’une fois on pourrait totalement comprendre mais il faut dire que cela n’est plus du tout une coïncidence ou une erreur passagère car ça fait plus d’une ou deux fois qu’elle se met dans un sale pétrin toute seule. Du coup bien entendu que lorsqu’elle a commencé à faire une description qu’elle voulait brève de lui, il fut flatté et lui exprima de vive voix pour bien enfoncer le fait que malgré l’intégralité de ses propos le simple fait d’entendre sa description n’amenait pas à comprendre pourquoi tant de haine envers lui.

« Hoodwink : 1 – Cromwell : 0 . J’aime décidemment ce petit jeu. J’ai surtout hâte de voir le jour où tu marqueras un point et que tu arriveras à me faire buter au point de ne pas savoir quoi répondre et de rester sans voix comme c’est ton cas là. »

D’habitudes les jeunes femmes d’ici craquent sur lui ou alors il doit y travailler pour les séduire mais une jeune étudiante aussi têtue que Marlee cela faisait bien longtemps que ça ne lui était pas tombé dessus et à vrai dire cela fait du bien de pouvoir se mettre à l’épreuve et voir s’il est possible de la faire craquer, de lui faire avouer ce qu’elle considère être inavouable et impossible. Lorsque Marlee s’agace un peu à l’entendre dire qu’elle s’enflamme, elle surenchérit en disant qu’il verra bien le jour où elle s’enflammera vraiment et qu’il verra ce qu’il va subir. Un large sourire amusé le prend et il arque un sourcil.

« Hum tout cela est intriguant et j’ai hâte que ce jour arrive. Quant au talent je vais y jouer à la patience et les découvrir au fur et à mesure dans ce cas. »

Ce clin d’œil…il aime bien voir ce genre de petit geste de sa part après tout cela montre bien qu’elle n’est pas si agacé que cela vis-à-vis de sa personne et puis comme il aime à le penser si il l’agaçait tellement elle aurait laissé en plan là où il est installé depuis longtemps si c’était bel et bien le cas. Crier haut et fort que finalement il n’a pas encore couché avec Marlee mais qu’il en rêve quand on sait que c’est la stricte vérité cela ne le dérange pas et même si précédemment ils ont fait comprendre que c’était le contraire cela ne le dérange pas. Après tout même si cela les fait chier d’entendre ce genre de chose, Jed n’en a que faire. La demande qui arrive de la part de notre cher Lucius est à vrai dire d’un niveau un peu plus élevé et risqué pour leur scolarité ou du moins dossier scolaire s’ils se font choper. Mais ce n’est pas cela qui va surement l’arrêter puisque cette dernière accepte le défi. Quand cette dernière se lève pour aller le faire, il décide d’aller chercher sa moto et de se mettre dessus, en position et d’aller se positionner sur son chemin pour qu’elle n’ai pas trop de distance à parcourir. Une fois l’alarme incendie déclenchée, elle le rejoint et grimpe sur la moto. Il écoute alors le défi qu’elle lui lance. Il fronce le regard et hésite un instant tout de même.

« Cap… »

Oui un petit moment d’hésitation tout de même quand on sait qu’il y va de son permis de conduire ainsi que de leur vie. Il lui donne son casque pour qu’elle le mette alors que juste avant elle lui avait baissé la visière. Il vaut mieux que ce soit elle qui soit protégé si jamais un problème leur arrive. Il fait alors entendre la puissance de sa moto et les voilà sur la route pour s’éloigner du lycée et sécher la journée de cours. Il se met alors à prendre des rues qu’il connait et qui ne seront pas trop blindées de voitures afin de pouvoir rouler à des vitesses non autorisées sans se mettre à renverser un piéton ou alors se faire tamponner une voiture. Il tourne la tête en profitant d’être à un feu rouge.

« Là je vais faire la grande ligne droite et si tout va bien il y aura personne du moins j’en ai pas l’impression. Cap ou pas cap de ne pas me tenir jusqu’à ce que l’on se prenne un autre feu rouge ou que je sois dans l’obligation de ralentir. Tout en sachant que je suis encore ton idée de ne pas respecter les limitations. »

Un peu banale comme demande quoique dangereuse mais étant sur la moto il ne peut pas non plus demander grand-chose.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Il me provoque, c’est je te fonce autant dans le lard que tu ne le fais avec moi et rien d’autre en fait. Il a besoin que je lui fasse fermer son claper, le truc c’est qu’il ne sait pas que je n’ai aucune limites, ni aucun tabou. Sait-il vraiment là ou s’embarque avec moi ? Je n’écoute même pas la moitié de ce qu’il me dit ou disons la première moitié. Non ce qui m’intéresse c’est bien cette provocation en fin de phrase qu’il me lance avec son sourire en coin, il m’agace mais en même temps ce petit jeu m’amuse quelques part. Il veut buter à en perdre ses moyens, à en perdre les mots vraiment ? Tandis qu’il finit sa phrase je m’approche de lui et me laisse glisser contre lui, mon corps entre la table et le sien, les genoux replier autour de lui pour soutenir mon poids. Je colle à présenter mon buste au sien, une main sur sa nuque l’autre dans ses cheveux et je le bouffe du regard avec le regard chaud et la bouche mordiller par mes dents, me donnant un air de femme excitée. J’approche mes lèvres des siennes et les pose dessus le fixant loin dans le regard. « y a des jeux auxquels j’aime jouer tu sais » dis-je en parlant sur ses lèvres sans jamais les embrasser. Amusée je finis par le libérer et me remonte progressivement sur la table sans avoir une trop grande proximité entre nous deux. Enfin je lâche prise en le fixant et soupire bruyamment mettant fin à ce petit jeu. Il finit par me taquiner sur le fait ou non que je m’enflamme par ce qu’il me fixe et ça me met les nerfs. Doit-il encore jouer à me provoquer comme ça pour que je lui montre une seconde fois que je n’ai pas peur de lui ou il s’arrête un jour ? « joue ce que tu veux ça m’est égale mais ne m’échauffe pas trop Jed Hoodwink j’ai tendance à être impulsive ! comme tu a pu le voir ! » dis-je en référence à ce que j’avais fait précédemment.

On finit par se lancer dans un jeu du cap ou pas cap sous ma supposition implicite. Pas que j’avais envie d’y jouer mais notre petit duel de coq m’y avait fait penser de ce fait je l’avais dit comme ça, sans y penser. Je n’avais jamais imaginé qu’il tenterait l’aventure surtout après ce que je lui avais dit. Impulsive et sans limite avait-il déjà oublié cette tête de poisson rouge ? Bref il me met face à un second défis mais de taille cette fois. Pourtant je l’accepte et fonce à l’arrière de sa moto lui tenant le torse fermement supposant qu’il démarrait au quart de tour. Il accepte alors le défis mais me passe le casque sur la tête et je grommèle avant de lui refrapper la tête à la Gibs de NCIS et de lui choper la peau du ventre pour le taquiner. Le bolide démarre et je scrute le regard de nos camarades restaient sur le parvis. Je me mets à rire aux éclats jusqu’à ce qu’on arrive à un feu rouge. Là il me propose un autre dilemme et un idée me vient en tête « Je mourrais d’envie depuis tout à l’heure ! chauffe le moteur bébé » dis-je en me reculant un peu de lit, les bras perpendiculaire à mon corps après avoir ôté son casque et lui avoir repositionné sur la tête. « Cap ou pas cap de me laisser relever ton défis sans porter le casque ? Sachant que c’est plus dangereux de rouler les yeux dans le vent ou tu ne vois rien et que si tu refuses le jeu se termine sur ma victoire ! » dis-je taquinement en attendant patiemment sa réponse. C’est là que tout allez se jouer en fin de compte. C’était une mesure de confiance entre nous qui allait s’établir. « je te promet de me raccrocher à toi si ça ne va pas ! » finis-je par dire en posant mon visage sur son épaule, les bras autours de sa taille en levant les yeux sur le feu devenu vert. « c’est toi qui décide bébé »

La provocation c’est le petit jeu préféré de Lucius enfin du moins l’un de ses préférés. Il ne provoque pas tout le temps, pas constamment mais une longue période sans provocation cache quelque chose donc si jamais vous vous rendez compte que cela fait longtemps qu’il ne vous a pas provoqué alors posez vous une question. Pourquoi ? Que lui arrive-t-il ? Mais provoquer et jouer avec le feu quand il s’agit de la belle Marlee c’est juste passionnant et fortement amusant. La voir s’énerver, s’emporter alors qu’elle sait très bien qu’il la cherche depuis le début et qu’il ne la lâchera pas c’est amusant pour lui. Il sait très bien qu’elle essaye de se contenir mais que malgré tout les propos de ce dernier n’arrive pas à ne pas l’atteindre. Alors qu’elle voudrait le snober ou du moins ne pas être touchée par ses propos, elle n’a pas ‘air d’y parvenir. Elle dit qu’elle peut être forte à ce genre de jeu en attendant depuis le début ce n’est pas l’impression qu’elle donne à Lucius. Est-ce peut être pour se rattraper en attendant la jeune femme en vient à faire quelque chose de surprenant. Effectivement pour surprendre notre cher Lucius cela a tendance à fonctionner après à savoir si cela va le laisser sans voix ceci est une autre histoire. Elle est sur lui, collée littéralement à lui, sa main sur sa nuque, autant dire qu’il n’a jamais était aussi proche et collé vis-à-vis de la jeune femme. De plus elle pose ses lèvres sur les siennes. Certes elle ne l’embrasse pas mais les laissent en contact. Autant dire qu’il a un petit avant-goût de ce que cela peut donner de la sentir contre lui.

Une chose est sûr pour lui, il a trouvé la bonne partenaire que ce soit une partenaire de jeu, de conneries ou encore une partenaire à acquérir avec le temps. Elle semble avoir le goût du jeu, de la victoire comme lui et c’est une chose bien trop rare à son goût en ce moment.

« Et bien écoute ma belle j’adore les joueuses comme toi ! Et puis si tu veux être impulsive alors fais-toi plaisir surtout si ça doit donner des trucs aussi délirants que la petite démonstration que tu viens de me faire. »

Ce genre de réaction impulsive et de réaction tout court d’ailleurs il trouve cela plutôt pas mal. Après tout quand elle parlait de réaction et surtout d’impulsivité venant de sa part ce dernier était loin de s’imaginer ce genre de réaction. Il voyait quelque chose de moins appréciable, quelque chose de négatif comparé à ce qu’il venait de vivre. Alors qu’ils sont sur la moto et que cette dernière pense qu’elle va pouvoir s’en sortir sans porter de casque, Lucius la ramène à la réalité en lui disant de le mettre ce qui lui vaut une nouvelle tape derrière la tête. La deuxième de la journée mais aussi la deuxième depuis sa première rencontre avec la jeune femme. Finalement il fait le cap qu’elle vient de lui lancer et au feu rouge une idée lui vient, il la met sur le fait accompli en attendant de savoir si elle va accepter ou refuser bien au contraire. Elle accepte cependant elle veut enchainer par la même occasion en lui demandant s’il est cap de la laisser le faire et donc d’avoir confiance en elle car elle souhaite le faire sans le casque. Ainsi en une ligne droite ces deux derniers réaliseraient deux défis. Le casque maintenant sur la tête de Jed, il réfléchit alors que le feu est encore rouge. S’il refuse alors la victoire est sienne mais il ne pense pas qu’à cela. Si jamais quelque chose se passe c’est surement elle qui prendra plus si elle n’a pas le casque. Est-il prêt à vouloir avoir la victoire au risque de mettre la vie de la jeune femme en danger ? Rien ne lui dit qu’il va se passer quelque chose de négatif mais il vaut mieux prévoir que guérir. Il continu de réfléchir tout en écoutant ce qu’elle dit finalement quand elle dit de se raccrocher si jamais elle sent que cela ne va pas et surtout une fois que le feu passe au vert, il se tourne une dernière fois vers la jeune femme tandis que les voitures derrières le klaxonnent. Il les ignore et lance un dernier regard à Marlee, il attache le fermoir de son casque et fait résonner sa moto avant de tracer comme il l’a fait précédemment.

Le deal est respecté puisque ce dernier continu de ne pas respecter les limites de vitesse toutefois comme il se sait dépourvu des mains de la jeune femme autour de sa taille puisqu’elle les a le long du corps pour respecter le défi, il tente d’éviter le moindre petit détail qui pourrait les amener à avoir un accident.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
« Quand je dis que je suis impulsive, ce n’est jamais QUE dans le mauvais sens ! apprends autre chose de moi Hoodwink ; je n’ai aucun tabou, aucune limites et j’aime les défis » je me confie, me livre afin de pimenter tous ces jeux de provocations que l’on a ensemble. J’apprécie beaucoup Jed autant mentalement que physiquement, le seul hic c’est qu’il a tendance à être un grande bouche de ce fait je ne sais jamais si c’est de la provocation à des fins de jeu ou si c’est une vraie provocation pour que je lui fonce dessus. De ce fait je n’ai aucun recours et plutôt que de cogiter à ce qu’il veut vraiment je me laisse aller et reste moi-même. Je n’ai pas prétention à lui plaire malgré tout ce qu’il me dit, après tout il est un beau parleur, donc je préfère m’en tenir à un jeu plutôt que de croire à des choses qui n’adviendront jamais. Dotant plus que je n’ai pas le temps de gérer un homme dans ma vie. Je ne pense pas à tomber amoureuse ou de sortir avec quelqu’un bien que ces choses-là arrivent souvent sans qu’on y pense, sans les prévoir. Bref arrêtons de penser à quelque chose qui m’embarrasserais plus qu’autre chose, Jed est un voisin un ami rien de plus.

Nous finissons par quitter le lycée après avoir commencé notre petit jeu. Au moment où Jed prend la route je savoure ce moment de liberté et pour la première fois je m’amuse vraiment à Dillon. Je n’aurais jamais osé faire ça à Norwich car les conséquences auraient été plus grave mais ici j’ai envie de me détendre, d’apprendre à vivre le temps que mes cadets étudient. Là je les sais en sécurité et je n’ai pas de bile à me faire pour eux. Premier feux rouge et Jed me propose de le lâcher tandis qu’il franchira la première ligne droite avant un autre feu. J’accepte mais lui impose de ne pas me faire porter le casque et le lui rends. Toutefois je le rassure sur le fait que je n’ai pas envie d’y passer aujourd’hui et que je serais responsable. Il accepte et sur la route je place mes bras comme Kate le faisait dans titanic « Jed je vole » dis-je en pouffant de rire tandis qu’il accélère. Nous finissons la course dans le quartier de Tanner Trail et une fois le moteur coupé je descends du bolide toujours avec ce sourire, les bras à la titanic je tourne en rond sur moi-même, me sentant vivante. Défiez la vie à quelque chose de vivifiant. Je m’arrête et me tiens la tête un instant puis je cours vers Jed, contre sa moto et viens l’embrasser sur la joue. « merci » dis-je avec le sourire alors que je tente de reprendre mon souffle. « Alors …. J’attends mon défis » dis-je appuyais contre son bras pour que ma tête récupère son équilibre.

« Et bien je suis ravie de rencontrer enfin quelqu’un comme toi Cromwell… »

Comment peut-on être contre l’idée de rencontrer une jeune femme comme elle. Elle n’a peur de rien et quand on est quelqu’un dans le genre de Jed et que l’on aime repousser ses limites, faire le con ou encore emmerder le monde des fois alors on est toujours content de pouvoir trouver quelqu’un qui soit identique. Bon trouver quelqu’un du même sexe que soi c’est bien mais trouver quelqu’un de la gente opposée et dans le cas présent tomber sur une jeune femme qui est à peu près votre exacte opposée alors c’est carrément Noël quand ça vous arrive. Elle ne le montrait pas au début, elle paraissait plus réservée, plus coincée enfin pas coincée mais disons qu’elle montrait bien qu’elle n’aimait pas le côté dragueur de Jed et sa façon d’être et finalement au fil du temps elle laissait voir que ça l’agaçait mais qu’elle pouvait en jouer de son côté aussi. Franchement si on lui avait dit un jour qu’il aurait une voisine aussi sexy que cela il en aurait sautillait sur place. Non n’essayait pas d’avoir cette image en tête cela est à vrai dire très bizarre à imaginer mais vous avez juste comprit l’idée quoi.

Premier jour de cours pour la jeune femme et reprise des cours pour Jed et voilà que les deux commencent bien l’année. Sécher les cours dès le début de l’année ce n’est pas quelque chose de très positif et de très glorieux pour un début et surtout pour leur dossier. A moins qu’ils parviennent à trouver une idée pour justifier leur absence ces deux là risquent d’avoir des problèmes surtout si cela vient à arriver jusqu’aux oreilles de leurs tuteurs. Le défi que la jeune femme impose alors qu’il lui en lance un juste avant est beaucoup plus dangereux que ce qu’ils ont put faire précédemment. Alors que notre cher Jed aime le jeu et le danger il hésite tout de même un petit instant. Il ne cache pas du tout son moment d’hésitation et réfléchit à savoir si cela vaut bien le coup d’y mettre potentiellement en danger la sécurité de la jeune femme. Alors qu’il redémarre et trace en ligne droite il semble entendre la voix de la jeune femme résonner derrière lui et tout en regardant dans le rétroviseur il la voit prendre position comme Kate Winslet alias Rose dans Titanic. Il lâche un petit rire avant de reprendre toute son attention sur la route.

Ils s’arrêtent enfin dans un quartier où notre jeune homme se place sur le côté, laissant la jeune femme descendre il en fait de même juste après. Il la regarde faire alors qu’il retire son casque et l’accroche à un des côté de son « guidon » puis il s’assoit sur cette dernière et regarde la jeune femme agir. Elle semble quand même plus heureuse que quand ils étaient encore au lycée tout à l’heure. Quand la jeune Marlee se précipite vers lui il est loin de se douter que c’est pour l’embrasser et le remercier.

« Je t’en prie ma belle…laisse moi réfléchir un instant. Cap ou pas cap de dire à ta tante ce que bon te semble du moment que tu passes ta soirée avec moi, je dois même avoir un pote qui pourrait nous refiler quelques bouteilles pour arroser la soirée. On va où bon te semble…piscine…parc…la piscine clandestinement ça te tente ? Au moins on se fera pas emmerder par personnes. »

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Quitter l’école est la meilleure chose à faire quand on te depose devant. Si Marla et Jessie savaient ce que je faisais de mes journées au lieu d’aller au cours je serais moins crédible quand je les engueulerais par ce qu’ils ne bossent pas assez pour réussir. Mais là je n’ai pas envie de penser à eux, de penser à Brook, de penser aux cours et du deal de notre cher proviseur. Non je n’ai envie de penser qu’à moi, loin de cette vie minable à Dillon ou je m’ennuie ferme. Je suis une fille des villes, j’aime bouger, faire du shopping, visiter des trucs, aller faire du vélo, sentir l’être frais quand je vais dans les champs etc… Alors qu’ici je ne ressens que de la chaleur, de la poussière et de l’ennuie. Du coup quand Jed m’a proposé de quitter l’ambiance mortuaire du lycée je ne pouvais pas refuser. Je ferais tous pour éviter de mettre un pied là-dedans. Je sais qu’il ne sera pas tout le temps là à me proposer ce genre de chose et que je serais contrainte d’y entrer et de m’y asseoir pendant des heures maiiis … je n’ai pas envie, c’est tout un symbole que de s’asseoir dans une nouvelle classe avec des gens que tu ne connais pas et qui on cet accent bizarre, américain.

On atterrit à Tanner Trail et je m’égosille à en perdre haleine. Je revis, j’ai l’impression de miser ma vie à chaque instant depuis qu’il m’a rejoint sur cette table de pic-nic à East High. J’aime ça, celle sensation de danger, de remords et de punition qui se profile. Ça me rappelle le bon vieux temps. Ce temps ou je suivais Ashley qui faisait le mur par exemple. C’est bon de ressentir ça de nouveau. Je fonce sur Jed pour le remercier et lui réclame ma prochaine mission. « si tu n’a pas peur de perdre la vue en me voyant en sous-vêtement, CAP ! » je saisis mon portable en le sortant de mon sac à dos et compose le numéro de ma tante. Ça sonne, sonne et re-sonne. Messagerie. Je regarde l’heure et effectivement elle doit être en cours. « Brook’ c’est Marlee ! Dis la directrice me tombe dessus pour du soutiens scolaire et m’a donné rendez-vous avec un surdoué bidon, enfin bref… ce soir je risque de rentrer tard ! T’occupes pas de moi je rentre dès que j’ai finis ! Tchiao ! » je raccroche et soupire. « Bon et maintenant Monsanto ? c’est là-bas qu’est la piscine je crois non ? ah moins que tu n’ai une idée en tête avant ce soir !!! Sinon moi je mangerai bien une glace car.. cap ou pas cap de draguer la personne qui nous sert, homme ou femme !!! » dis-je en le fixant sourire aux lèvres reculant vers l’Alamo freeze à dix minutes de marche environ. « décide toi j’ai une faim de loup et pas de glace » dis-je en lui lançant un clin d’œil. Tandis que monsieur daigne me suivre j’avance shootant dans des cailloux de passage. Arrivée au glacier j’ouvre la porte et frissonne. La différence de température n’a rien de plaisant quand on n’est pas habitué. Je viens à m’installer au milieu de salle et me plonge dans la carte du restaurant. « une banana split ! non ? » dis-je en jetant un œil au-dessus de ma carte de commande.

Cela faisait pas mal de temps que notre cher Jed n’avait pas décidé de sécher un cours en même temps il avait eut quelques confrontation entre ses parents et les directeurs d’école alors forcément cela avait quelque peu dissuadé notre cher étudiant de le faire. Bon après ce n’est pas parce qu’il a quelques expériences de ce genre que cela empêche Jed de les renouveler. D’ailleurs il trouvait ça vraiment génial de sécher de nouveau les cours. Quand on est jeune on prévoit des jours avant de le faire et là sans vraiment y songer ça lui était venu sur un coup de tête alors qu’il cherchait à trouver un défi à mettre en place avec la jeune femme. Et il ne regrette pas du tout d’avoir fait ce genre de proposition. Ce genre de sortie et de chose imprévue à l’air de bien plaire à notre jeune femme et à vrai dire rien qu’en voyant son visage rayonnant, Jed le comprend bien. Si c’est ainsi qu’il faut faire pour qu’elle soit contente et qu’elle arrêter de râler alors notre cher lycéen viendra plus souvent proposer ce genre d’escapade à la jeune femme.

C’est à vrai dire le genre de chose qu’il s’imagine tout à fait faire. Venir la tirer de son cours alors qu’elle est en train d’écouter ou pire de s’endormir et lui faire croire qu’il y a quelque chose d’important alors qu’au final il compte juste la faire fuir de l’ennui des cours. Oui c’est totalement une chose qu’il serait capable de faire à l’avenir surtout pour faire le con avec elle comme c’est le cas en ce moment.

« Oh crois moi je pense que je vais survivre à ce supplice. »

Il lui fit un clin d’œil bien évidemment c’était loin d’être un supplice et puis elle allait elle aussi avoir la possibilité de le voir avec un peu moins de vêtement sur le corps autrement dit en boxer, dépourvu de son pantalon et de son haut. Enfin bon la vue sera aussi belle à voir pour l’un que pour l’autre. Il la regarde alors et attends de voir le bobard qu’elle va bien pouvoir sortir à sa tante pour lui dire qu’elle ne rentrera pas de si tôt. Il écoute son appel mais est à vrai dire un peu déçu de comprendre que celle-ci tombe sur le répondeur de sa tante.

« Et bien cap après tout ça doit pas être la pire chose à faire…par contre ça m’inspire pas de laisser ma bécane ici… »

Il se décide alors à ranger son casque sous le siège comme il a l’habitude de le faire puis il se met à suivre la jeune femme qui à commencer à avancer sans même l’attendre mais surement histoire de l’inciter à marcher. Ils marchent jusqu’à arriver à l’endroit convoité par la jeune femme.

« Vos désirs sont des ordres mademoiselle…je reviens avec. »

Il s’avance alors et chercher la personne à qui il faut s’adresser, au début personne jusqu’à ce que finalement un jeune pointe le bout de son nez. Il faut croire que tout le monde ne va plus en cours et trouve mieux à faire en travaillant dans un endroit pareil. Tant pis cela pimentera le jeu que de draguer un petit jeune à vrai dire il n’a pas l’air d’avoir beaucoup moins ou beaucoup plus que Jed. Il se met alors à lui faire sa commande tout en lui lançant quelques remarques qui peuvent en mettre mal à l’aise plus d’un et qui semble toucher le vendeur à certains moments. Puis au bout de cinq minutes il revient avec la commande vers Marlee.

« Cap ou pas cap de manger tout ça sans les mains…oui la traduction c’est littéralement de t’en mettre plein partout en mangeant. »

Bidon comme défi mais il allait bien se marrer de la voir galérer à manger ça et surtout en avoir plein le visage.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Jed avait ce truc que toutes les femmes recherchent, de la folie sans limite. J’aimais ça chez lui, qu’il se moque de ce qu’on peut penser de lui, qu’il fasse ce qu’il a envie en se moquant des conséquences. Après tout on venait de sécher les cours de notre première journée de lycée, on avait activé l’alarme à incendie, on avait dépassé les limites de conduite autorisé et je dois en louper quelques-unes. Ce que nos parents appelé ‘’mauvaises fréquentations’’ moi j’appelais ça ‘’adrénaline’’. Bref j’étais bien là au milieu de ce désert que je déteste plus que tout autre chose. Jed me regarde m’égosiller et me lance un autre défis à propos de cette fois-ci mentir à ma tante pour partir picoler autour d’une piscine. Je le chambre sur mon corps pour détendre l’atmosphère et sa réponse et sans attente. Sans attente et prévisible. « je l’espère, je ne voudrais pas être contrainte de te faire un bouche à bouche » dis-je en lui lançant un clin d’œil pour ensuite téléphoner à ma tante pour programmer cette soirée ‘de l’horreur’. Je lui lance à mon tour un défis et impose le Alamo Freeze pour ça. Rentrant dans ce lieu frais, je respire enfin le bien être. Cela ne fait que deux mois que je suis ici et pourtant je ne me fais pas encore à la chaleur du Texas, c’est dure pour moi. Je regarde la carte du restaurant après mettre installée à une table et souhaite manger pour deux une banana-split. Grosse entrave à mon régime mais bon pour une fois je ne vais pas mourir. Jed revient et me lance un autre défis. Non mais il m’a prit pour une bleue ou quoi ? « non mais tu plaisante ou quoi, elle est ou la preuve que tu l’ais dragué ? tu me prends pour une novice ou quoi ? » dis-je en m’avançant vers lui pour ne pas scander qu’en fait on ne fait que s’amuser. Cependant je relève le défis. « tu sais que grâce à toi et cette banana-split plus la beuverie de ce soir je risque de plomber mon régime. Tu me revaudras ça ! » dis-je en me penchant sur la glace passant des coups de langue sur la crème chantilly en le fixant de façon provocante avec un petit sourire avant de m’attaquer à la boule de glace à la vanille. « tu es sur de pas vouloir goutter ? » dis-je en me léchant les lèvres de façon tout aussi provocante qu’il y a quelques secondes. N’attendant pas sa réponse je ré-attaque la glace et la chantilly me fonce direct sur le nez et le haut des lèvres. Je me met à rire et regarde Jed. « tu veux pas m’aider là ? » en lui montrant la catastrophe sur mon visage tout en riant. .

Un bouche à bouche cela serait vraiment idiot que la jeune femme soit obligé de lui en faire un bien évidemment c’est une option qui ne dérangerait pas le moins du monde notre cher Jed mais bon il serait bien entendu capable de faire comme s’il avait un problème tout ça pour qu’elle puisse lui en faire un. Mais imaginons une seule seconde qu’il arrive quelque chose, qu’il arrive vraiment quelque chose et qui demande à la belle Marlee de faire du bouche à bouche pour sauver notre cher lycéen et que cette belle brune est amené à pensé que ceci n’est rien d’autre qu’une sale blague de sa part. Il serait quand même dans une bien mauvaise situation. Oui certes c’est une idée un peu bizarre qui passe par la tête mais des fois il ne faut pas penser qu’aux bonnes choses et s’imaginer que les choses peuvent mal tourner. Il y a bien des tas de blagues dans le monde qui ont mal tourné alors pourquoi un jour cela ne pourrait pas être le cas de nos deux jeunes lycéens.

« Quelle catastrophe cela serait si jamais tu en arrives à devoir m’en faire un…mais ne parlons pas de malheur voyons. »

Il amena un clin d’œil à cette petite remarque. Lorsqu’il revint avec ce qu’elle désirait manger puisqu’elle lui en avait parlé en matant la carte des glaces quelques minutes auparavant alors qu’ils venaient tout juste de pénétrer dans cet endroit.

« Si mademoiselle ne me croit pas qu’elle aille faire sa petite amie jalouse et lui demander ce que j’ai été lui dire. Et puis je te revaut ça quand tu veux ma belle. »

Après tout elle est en train de lui dire qu’il faudrait qu’ils remettent ça et comme cela implique qu’il soit dans l’obligation de la revoir alors il est loin de vouloir dire non. Tant que cela implique de la revoir il ne peut être que satisfait de ce genre de proposition et remarque. Par la suite il attendit de voir la jeune femme à l’action afin d’executer le défi qu’il lui avait lancé un peu plus tôt enfin disons dès qu’il avait ramené la nourriture. Quand cette dernière s’en mit sur le nez il ne put s’empêcher d’exploser de rire et secoua la tête de gauche à droite puis il s’avança et lui essuya le tout avec son pouce.

« Je suis plus tenté de goutter ce que tu as là plutôt que ce que tu tentes de manger et qui est dans ton assiette. »

Il désignait bien évidemment les lèvres de la jeune femme. Après tout elle avait laissait la provocation en place tout à l’heure.

jed & marlee # la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;)
Installée à une table j’attends patiemment ma glace observant l’atmosphère et la décoration de la pièce ou je me trouve. De temps en temps j’en profite pour voir l’avancer de ma commande et comment se profil les fesses de mon enquiquineur de voisin. Très franchement c’est pas mal du tout. Il a du potentiel et rien qu’à cette idée je me mords les lèvres. Bref je me secoue la tête pour sortir cette idée maudite de ma tête. Je n’ai vraiment aucune place dans ma tête et dans ma vie pour un homme pour le moment et quand j’y pense, pas avant quelques années encore. Vivement que Jessie et Marla grandissent que je puisse m’occuper de moi et …. Profiter de ce que la nature peut offrir à cet homme, euh c’est hommes plutôt, pardon je m’égare. Je replonge mes yeux sur la carte du restaurant et Jed revient avec la banana split. Il me prend vraiment pour une bleue en fait. Il s’imagine que j’allais le croire sur le bout des doigts en plus. « compte sur moi, il est hors de question que je perds ! mais il a l’air occupé j’irais en partant ! » dis-je avant de m’afférer à son défis. Manger entièrement un banana split. Rien qu’à l’idée je m’en mords les doigts. Si j’avais choisis quelque chose d’aussi gros c’était pour la manger à deux quand même. Et mon régime ? c’est pire qu’un écart que je fais. Aaaah la loose et je ne peux pas refuser aux risques de perdre ce jeu. J’ai trop de fierté pour ça, du coup je m’y plonge corps et âme. Enfin corps et nez puisque je finis par m’en mettre partout comme une bleu. Je pouffe de rire et Jed aussi. La situation est comique et il en faut peu pour nous faire rire. Sans trahir mon cap, je lui demande de m’aider et à l’aide de son pouce il m’enlève le surplus de mon nez. Je sourie en coin plissant les yeux de défis à sa remarque. « Avec la crème chantilly c’est tellement mieux pourtant ». Il vient un peu trop me titiller à mon gout et moi passer. Du coup je place mes lèvres en cul de poule pour les plonger dans la chantilly et la glace. Ceci fait je me penche au-dessus de la table et tire sur son t-shirt pour le rapprocher de moi. Doucement je pose l’extrémité de mes lèvres sur les siennes et, les laisse quelques secondes sur les siennes avant de m’écarter et venir me rassoir. « alors ! t’en a apprécié le gout ? » dis-je en souriant avant de me replonger dans la glace tout en le fixant profondément. « moi je la trouve exquise, tu devrais m’aider ! je plombs mon régime là tu te rends pas compte du sport que ça va me couter, des heures et des heures de jogging, je vais mourir par TA FAUTE !!! Allez quoi j’en ai mangé les trois-quarts quand même et j’ai une silhouette à garder si je veux sauvegarder mon couple avec mon voisin » dis-je en lui faisant un clin d’œil. Je suis tout à fait certaine qu’il n’est pas le genre d’homme à sortir avec des femmes rondes ou obèses après tout. Je pousse un peu la glace vers lui pour lui tendre l’idée qu’il m’aide. « bien sur tu admets derrière ça que je ne perds pas ce parie ! je l’ai pris pour nous deux à la base et franchement je suis à la limite de vomir donc …. Cap ou pas cap de proposer un plan à trois à ce même serveur que tu as dragué tout à l’heure ? » dis-je plus amusée que tout à l’heure. Arquant successivement les sourcils léchant de nouveau cette bonne glace.

Sujet: Re: la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;) {Jed

» Khaleesi - Parfois, la vie peut être injuste, mais ce n’est pas une raison pour renoncer à elle.
» Khaleesi - Parfois, la vie peut être injuste, mais ce n’est pas une raison pour renoncer à elle.
» + oh c'est trop gros freddy.
» L'histoire m'a apprise une chose "ne jamais commettre deux fois les même erreurs... mais j'dois avoir Alzeimer c'est pas possible autrement !
» (m) SOMERHALDER- Il est difficile d'être juste ami avec quelqu'un dont nous sommes amoureux.

la chose en trop ? Toi, peut-etre ? ;) {Jed

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