NOM : Parker, on ne pouvait pas faire plus simple que ça mais c'était très certainement pour palier au fait qu'à la place, j'ai eu le droit à un prénom peu commun. PRENOM(S) : Babylon. Je passe les commentaires et remarque désobligeantes, je ne l'ai pas choisit et j'suis bien obligée de faire avec mais si vous pouviez m'appeler Jules, qui est mon second prénom, j'vous en serais sûrement éternellement reconnaissante. DATE DE NAISSANCE : 25 décembre 1998. LIEU DE NAISSANCE : Dillon, Texas. A croire que je passerais toute ma vie ici. ORIGINE : Américaine mais j'crois que y a des Mexicains dans ma famille. J'ai dis, je crois. NATIONALITÉ : Américaine. MÉTIER/ETUDE : Lycéenne à mon plus grand malheur. GROUPE : Deal with it. AVATAR : Crystal Reed la fabuleuse.  QUALITÉS : Souriante la plupart du temps et attachante malgré mes mauvais côtés. Je déteste peut être le foot mais ça ne m'empêche pas d'apprécier les gens qui aiment ce sport là. Et même que je suis bilingue, Espagnol les gars. Intelligente, mature et sûre de moi. Imprévisible, casse cou et avide de sensation. Drôle, naturelle et fidèle aux gens que j'aime. Spontanée, amusante j'dirais au final attachiante. DÉFAUTS : Paraîtrait que je suis sauvage, que je ne me laisse pas facilement approcher et qu'il est plutôt compliqué de cerner la personne que je représente. Je suis beaucoup trop franche aussi, tellement que ça en fait un défaut et je ne me retiens jamais de dire ce que je pense de tel ou tel personne. D'ailleurs, je mets souvent les pieds dans le plat, s'il y a quelque chose à ne pas dire, sachez que moi, je le dirais. Un peu trop nerveuse, j'ai tendance à "rentrer" dans les gens quand quelque chose ne me plait pas et ne me laisse par marcher sur les pieds.  

She capture her reflexion then she throws the mirror to the floor.

25 décembre 1997, Dillon - Texas.
C'est une fille, une petite fille. Rien n'aurait pu ravir tes parents plus que ce jour là. Deux heures du matin et tu pointais finalement le bout de ton nez, en silence. Pas de pleurs, pas de cris. Habitude que tu garderas finalement avec le temps. Babylon, elle s'appellera Babylon. Nom étrange mais aucune des infirmières ne relève et toi, avec les années, tu te trouves bien chanceuse de ne pas avoir héritée de Thanksgiving ou autre bêtise dans le genre. Et c'est avec des rires que tes parents reprenaient la direction du domicile familial prêt à te présenter au reste de la famille. Par reste, t'entend surtout ton grand frère, Brooklyn. Originalité des prénoms, bonjour. Mais soit, tu étais attendue, tu étais merveilleuse et tout te promettais une vie tranquille sans la moindre encombre. Tes parents s'étaient rencontrés trente ans auparavant dans le "merveilleux" lycée qu'offrait la ville. Un footballeur et une cheerleadeur, fantastique cliché et parfaite petite famille donnant des allures de conte de fée. Brook fut le premier, toi, Baby, la deuxième et un an plus tard vint Tex, la petite dernière. Un an d'écart entre chacun d'entre vous. Trois enfants grandissant dans une famille modeste, irréprochable et enviable sous tout point de vue. Que demande le peuple ?

You’re untouchable when you realize.
Babylon, tu stoppes ça de suite. Jules. J.U.L.E.S. Non, ton prénom est Babylon. Bagdad tant que t'y es. A la rigueur baby, mais j'accepte pas autre chose. Tête de mule et emmerdeuse à plein temps. Tes parents avaient vite dé chantées avec toi. La bête noire de la famille, voilà ce que tu étais. Ton frère était le footballeur en puissance, populaire et tant d'autre chose qui émerveillait ton père quant à Tex et bien.. Elle suivait très joliment les traces de ta mère en s'offrant le loisir de devenir une Cheers. Toi ? Tu détestais le foot, trouvais les Cheers débiles à souhait et tu ne jurais que par ton appareil photos. Alors bien sûr, tu avais des notes exemplaires, des envies d'avenir et de l'ambition à revendre MAIS, parce qu'il y a toujours un mais, ce n'était pas assez bien pour tes géniteurs. Pourquoi tu ne viens pas au match vendredi ? Parce que j'ai autre chose à foutre ? Parle mieux Babylon. Parce que j'en ai rien à faire, que voir des mecs se taper dessus pour un ballon ne m'intéresse pas et que ma seule envie dans ces moments là et de descendre des gradins pour faire bouffer leurs pompoms à cette cage à pouf qui passe leurs temps à se trémousser le derrière. Ta mère qui quitte la pièce, ton père qui claque la porte, ta soeur qui pousse un soupir et ton frère qui lève les yeux au ciel. Triste vie. Mais tu ne changerais pas pour autant, t'avais tout de même le droit d'avoir ton avis.


You’re not the only one so let them criticize. Et c'est une nouvelle année qui commence. Une nouvelle année qui ne te réjouis pas plus que ça mais qui reste une nouvelle année. De toute façon, tu as finis par comprendre que ton avis était beaucoup trop divergent de celui de tes parents. Et ça même si Brooklyn continue à te surprotéger, même si Tex voit toujours en toi une sorte de modèle. T'es toujours la bête noir et en plus de ne pas te comprendre, on prend ton comportement comme une simple envie d'être en total désaccord avec le reste. C'est faux. Tu n'aimes juste pas les mêmes choses. Tu préfères la tranquillité d'un livre et l'émotion d'une photos à l'euphorie d'un match de foot. Chacun ses envies, chacun ses convictions. Avec toi, ça passe ou ça casse, il n'y a pas de juste milieu. Et faut croire que cette année ne sera pas pour apaiser ton caractère redoutable. Conseil d'ami : ne pas se mettre en travers de Baby.