PRENOM : Sarah. AGE : 23 ans. COMMENT ES-TU ARRIVE ICI : padawan. CONNAIS-TU LA SÉRIE FRIDAY NIGHT LIGHTS : yes yes yes !. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO : pv/inventé. UN PETIT MOT : moi à mon bisounours, je lui fais des bisous.
Exotic
Dernière édition par Anaëlle C. Brythe le Lun 8 Sep - 20:44, édité 4 fois
Date d'inscription : 29/06/2014 Messages : 715 Pseudo/Prénom : exotic (Sarah) Avatar : Eliza Taylor-Cotter Crédits : exotic | BLINI♦SOUL Âge : 21 ans Études/Métier : Lycéenne, Senior
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Sujet: Re: ANA ▬ Things were all good yesterday Jeu 4 Sep - 22:04
the story of my life
« citation qui va bien ici même »
Il y a beaucoup de façon d’avoir du courage. Ça exige parfois d’offrir sa vie pour quelque chose de plus grand que soi, ou pour quelqu’un. D’autres fois, le même but exige de renoncer à tout ce qu’on a connu, à tous ceux qu’on a aimés. Mais pas toujours. Parfois, le courage, c’est juste de serrer les dents contre la souffrance, et de s’efforcer d’avancer au jour le jour, lentement, vers une vie meilleure. C’est le genre de courage que je dois trouver.
Cher journal, Dans la vie, on peut vite perdre pied, ne plus se comprendre soi-même, ne plus savoir ce que l’on souhaite réellement ou bien ne plus avoir envie d’avenir. C’est une partie de la vie si simple qu’on peut facilement s’y plaire. Ne jamais faire d’effort, attendre gentiment que la mort vienne nous emporter. Simplement parce que c’est plus facile de se laisser aller que de combattre. Combattre cette vie, ses difficultés, cses souffrances. Apprendre à se relever, à se forger, à survivre. Et lorsque la force et le courage nous aide à le réaliser, on s'aperçoit vite que l’on est seul dans nos tourments. Assombris. Brisé. Détruit. Le plus dur au fond, ce n’est pas de tomber. C’est de se relever. J’ai beau me persuader qu’il faut essayer, j’ai du mal à le faire. Elle devrait être une bonne raison. Elle devrait orienter ma vie. Elle devrait m’aider. Elle, ma propre fille. Mais lorsque mon regard se pose sur ces joues rougies, croise ses yeux bleuâtres, lorsque ma peau touche la sienne si douce, je me brise une nouvelle fois. Elle est comme mon paradis et mon enfer. En la regardant, je le vois lui, mon passé. En la voyant, je la vois elle, mon avenir. Comment puis-je vivre entre deux mondes, perdues, incapable de contrôler mes actes, mes sentiments, mes souhaites ? Je vis uniquement parce que mes proches me l’ordonne. Je vis selon leurs dires, selon leur désirs. Est-il possible qu’un jour j’arrive à refaire confiance à mon instinct, à reprendre ma vie en main ? Serait-ce avec elle ? Serait-ce ici ? Des tas de questions sans réponses. Et c’est dans ses limbes que je continue à errer...
« Ana, je peux entrer ? » La porte venait tranquillement s’ouvrir et laissait apercevoir la minuscule tête de Rosy. Mon regard se leva aussitôt de mon journal et se déposa sur elle, sourire léger sur les lèvres « Toujours pour toi, tu le sais bien. » Elle soupira, entra et referma la porte soigneusement : « Je sais bien, mais je souhaite pas de déranger. » « Et depuis quand tu peux me déranger ? » Elle sourit tout en s’asseyant sur mon lit fait. Ses mains se posèrent sur ses genoux et d’une manière frénétique commença à se frotter les cuisses. Je voyais dans son regard que quelque chose la tracassait ; je la connaissais bien. « Qu’est ce qui t’arrives, Rosy ? » Elle s’éclaircit la gorge, comme si elle souhaitait trouver les bons mots. Pour éviter de me blesser ? Pour éviter une dispute ? Ou tout simplement parce qu’elle était perdue ? « Je n’en peux plus de cette situation Ana. Tu dois faire quelque chose. » Mes yeux roulèrent presque automatiquement dans leur orbite. Croyait-elle que je n’y avais pas songé ? C’était ma vie et j’y perdais un peu plus pied chaque jour. « Je sais. » C’était les seules paroles qui s’échappèrent de ma bouche. Pas plus d’explication. Pas plus de contre-attaque. Mes parents s’étaient mis tous seuls dans ce pétrin, et dans ce mensonge si gros ils nous avaient emportés, moi, mes soeurs, Karl et ma fille. « Ils ne peuvent pas continuer à dire que c’est la fille de Charlie, voyons. Ca pèse à tout le monde. Et en particulier toi. Tu dois lui dire. » « C’est hors de question. » Mon ton était ferme, presque rancunier. Elle fis mine d’ouvrir la bouche mais se ravisa, certainement de peur. Je savais très bien ce qu’elle pensait. Au fond, ne pas élever ma fille m’arrangeait certainement ; ça m’évitait de lui avouer la vérité, ça m’évitait de l’affronter. Et je faisais tout pour ne pas le faire. Ce qui en soit...était vrai. Même si la situation actuelle continuait à me déranger : savoir que Sasha allait croire que Charlie était sa vraie mère, savoir que mes parents avaient une telle autorité pour nous dicter comment vivre. « Tu sais...» reprit-elle en se mordant les lèvres. « Il est venu me voir. » « Pardon ? » Je fis un bond de ma chaise, comme si c’était presque iréel. D’où il venait à parler à ma soeur alors que cela faisait plus d’un an que je n’avais pas eu de nouvelles. Comment osait-il ? « Il te connait, Ana. Il sait très bien que tu lui caches quelque chose. Il le découvrira bien assez tôt...plus vite que tu ne le pense. » Je vins devant elle, m’agenouillant à son niveau. Dans cette position, je me sentais plus petite, mais je m’en fichais. Je lui pris ses mains dans les siennes et ajouta: « Ne lui dis rien, je t’en supplie » « Je le ferai pas, tu sais que j’ai promis. Mais il a changé. » « Je suis pas encore prête. » « Et tu crois que lui il l’est ? Il ne sait même pas que Sasha existe. » Ses paroles me laissèrent sans voix. J’y avais longtemps penser, lui dire, ne pas le lui dire. Je n’arrivais jamais à me décider. Aujourd’hui, maintenant que tout était devenu plus compliqué, j’y pensais beaucoup moins je devais avouer. Mais ça aurait du être le premier concerné. Cependant, l’affronter m’était impossible. Il m’avait brisé le coeur, sans avoir regardé qu’il y était toujours.