Sujet: (f) Zoey Deutch - tough love Mar 28 Oct - 16:35
Nom Prénom(s) au choix
feat ZOEY DEUTCH
NOM : on va l'appeler McConne PRENOM(S) : salope, pour les besoins du scénario DATE DE NAISSANCE : ton choix, ma belle LIEU DE NAISSANCE : ailleurs que Dillon. Elle aurait vécu dans des endroits fantastiques, exotiques. Des places où elle aurait laissé des bouts d'elle-même, elle aurait pu lui en parler avec dans ses yeux un éclat, celui de la nostalgie et lui, tomber en amour de ça. de ces conneries sans importance qui pourtant, au fond des yeux de ce mec n'ayant jamais réellement quitté la région, en ont.ORIGINES : aucune contrainteNATIONALITÉ :américaine, australienne, anglaise, sud africaine. C'est toi, à toi de jouer.MÉTIER/ETUDE : lycéenne - au East High School GROUPE : au choix QUALITÉS : McConne, elle pétille, elle envoie du lourd, elle est tornade, elle est catastrophe. Maligne, elle découpe, elle incise avec finesse des petits trous dans le coeur. Dans la tête. Elle est sarcastique, elle a toujours son mot à dire, des grossièretés, elle ne mesure jamais l'ampleur de ses mots et les regrette presque toujours après coup. C'est fou, elle prend aux tripes et elle vous dicte toujours des choses, comme des conseils qu'elle même ne suivrait pas. Elle sait tout, elle prétend le contraire. Elle est juste dans le déni. DÉFAUTS : garce égocentriste, manipulatrice, manque de tact, menteuse
Son histoire globale est laissée à ton entière imagination. Simplement, je la vois bien fille d'archéologue convertit en professeur d'histoire au lycée. Ou fille de conseillère d'orientation. J'imagine qu'elle a un frère ou une soeur ou même plusieurs. Qu'elle a grandi dans une famille heureuse. Justement, là, le contraste avec la situation de Webb. Le reste, c'est toi.
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Webb Speelers feat Jack O'Connell
I tell myself it don't mean a thing, And what we got, got no hold on me But when you're not there, I just crumble.
McConne c'est une extension de son être et même s'il refuse de le reconnaître, elle a gagné une grande place dans son quotidien d'égoïste. Peut-être qu'il n'était qu'un connard nombriliste jusqu'à ce qu'il pose les yeux sur elle, bien plus qu'un regard, bien plus qu'un raté. Ils ont fini par se rencontrer. Une soirée étudiante à laquelle McConne s'est rendue, avec certaines copines. Un groupe de lycéennes stupides prêtes à à peu près tout pour sortir avec un universitaire. Elle était blasée, McConne, blasée mais fin déterminée à picoler. C'est donc au « buffet » qu'ils se sont toisés. Toisés et non pas croisés parce qu'ils ont joué le jeu jusqu'au bout. La soirée s'est finie comme un mauvais film du genre : le brave mec éconduit par la nana qui se sentait trop fraiche. Le fait est qu'elle en a quand même profité pour lui glisser son numéro sur une serviette en papier. Qu'il s'est empressé de composer, une semaine plus tard. Quelque part, il fallait la punir, rendre la monnaie de sa pièce. Le premier rendez-vous a eu lieu dans une ville voisine, à la volonté de mademoiselle. Il aurait dû y voir un signe. Un premier rendez-vous qui vire au désastre et l'impression dégueulasse d'avoir perdu leur temps. Chacun finit par rentrer de son côté, même si, le plan voulait que monsieur raccompagne la belle. Hors d'question, il n'est pas maso. Quoiqu'il en soit, ça finit en silence radio de plusieurs semaines. Jusqu'à ce que. Webb, un brin trop dominant n'apprécie guère d'retrouver son rencart raté en compagnie d'un autre. Alors ? Il décide de saboter ce rencart, en n'hésitant pas à inviter la belle en la présence dudit rencart. Invitation qu'elle refuse mais finit par accepter après que monsieur l'ait menacé de sauter du haut d'un panneau publicitaire. Il ne l'aurait pas fait, « fin, j'en aurai été putain de capable » qu'il lui avouera plus tard. Seconde chance. Ça colle. Ça décolle. Leur relation comme une fusée à pleine vitesse. Reposant sur l'intensité. Des moments volés, des secrets dévoilés. S'ils s'aiment, ils ne se le disent pas. Se contentant de vivre l'instant présent. Se contentant de voir où le courant les mène. Il ne se doute pas, Webb. Qu'elle lui ment. Qu'elle a à peine l'âge de conduire une bagnole et pourtant, si les signes sont là, il préfère les ignorer. Et puis, un soir, le père McCon débarque et là, là c'est la chute. La fin. « Attends, attends, Webb » - elle hurle, il s'éloigne, il avale les mètres, les impose comme une distance de sécurité. « Dégage » il souffle, pourquoi il passe ? Un pervers qui baise une gamine, quoi ? « J'allais t'le dire » - il part dans un rire, le rire nerveux, le rire rageur, celui qui lui bousille les cordes vocales : « Ah ouai, et quand ? Quand ç'aurait été un flic plutôt que ton père ? ». Il s'arrête, ils se sont suffisamment éloignés du snack où ils étaient installés quelques minutes plus tôt avant que son père ne les prenne en flagrant délit et que McConne se retrouve à inventer un mensonge tiré par les cheveux pour couvrir sa présence en ce lieu, nichée au creux du bras d'un mec ayant l'air nettement plus âgé. « Non, je ne te l'aurais pas dit. C'est vrai. » elle avoue, elle avoue comme pour lui dire qu'elle envisageait... « Tu imaginais rompre, ç'aurait été ça la finitude de toutes ces soirées. J'dois t'dire que tu m'as eu à mon propre jeu. Bravo ». Sur ce, rien. Il n'y avait plus rien à dire. C'était clair. Il allait tirer un trait.
Spoiler:
Webb, il déglutit, il sent ses mâchoires se crisper. La nervosité s'étendre, lui vriller les traits. Le sang influer dangereusement à ses tympans. Il craque, il voudrait surtout croquer. Viser les jugulaires, laisser le sang couler. Il enrage, Speelers. C'est soir de match, il est tranquillement là à soutenir son frère qui détale comme un dératé sur le terrain, il est là. Tranquillement, putain de bordel. Mais, il la voit, la salope qui fricote avec un de ceux qui ne feront jamais rien que chauffer le banc de touche. Sa salope, son ex-petite copine. Une idiote rencontrée lors d'une soirée étudiante à laquelle elle n'aurait jamais dû participer, parce que trop jeune. Putain de jeune. Ça, elle était belle, bien gaulée, elle faisait pas son âge. Un âge qu'il n'a pas demandé. Webb, il a les poings qui se serrent, la jalousie explose dans tout son être, le rend vert. Il aurait dû lui demander son âge. Avant que le flirte sans conséquence se transforme en romance cauchemardesque et se finisse en hurlementS, en pleurs. Il la hait. A cet instant. Dix-sept ans. Il en a vingt-trois. Six ans qui les séparent. Six années qui le condamneraient à cinq dans l'ombre. Et les battements de son cœur, eux, il en n'a strictement rien à foutre. Elle ne les mérite pas. Elle les mérite ou pas ? Il se la pose souvent, la maudite question. Et à la voir, là, à fricoter, ça chicote, un plomb pète. Elle n'a pas le droit. « Webb, qu'est-ce t'as ? » Il crache un « rien » qui se perd dans le brouhaha fait par tous les supporters. Touchdown. Les gradins, il les délaisse, Webb. Il s'avance, il s'arrange pour se rapprocher d'elle. Si près, si loin. Assez pour sentir à nouveau son parfum, il aimerait lui arracher un baiser. Mais tout ce qu'il lui arrache c'est quelques insultes qu'elle lui balance, grenades en pleine figure. « Fais ta merde mais, fais la ailleurs. Pas sous mes yeux ». C'est peut-être le but, elle le pense. Elle se dit : m'aime-t-il ou se la joue-t-il territorial à deux balles ? « C'est.pas.ton.problème ». Il se tire, Webb. Dégage. Même si les coutures pètent à chaque fois qu'elle le condamne. Il tient à elle. Mais, elle n'a vraiment pas besoin de le savoir. Il n'a vraiment pas besoin de la voir. Ni de la sentir. Ni rien. Rien la concernant. C'est ce qu'il se dit et , il s'y tient. Enfin, souvent.