NOM : Andrews PRENOM(S) : Zacharie « Zac » Bradley DATE DE NAISSANCE : 10 février 1996. LIEU DE NAISSANCE : Dillon, Texas, U.S.A ORIGINE : Plus Américain que lui, tu meurs. NATIONALITÉ : Voir la question précédente. MÉTIER/ETUDE : Il est en dernière année de lycée, pour la seconde fois. C’est pas qu’il ait redoublé mais il a passé de nombreux mois à se soigner alors il n’a pu ni passer ses examens ni obtenir son diplôme du coup. Y’a un peu plus d’un an, en plus des cours, des entraînements et des matchs, il servait dans un bar trois fois par semaine mais il a été obligé d’arrêter. Pour le moment en tout cas. GROUPE : Don’t mess with football AVATAR : Dave Franco QUALITÉS : Courageux, combattif, déterminé, franc, loyal, passionné, serviable, attentionné, tendre. DÉFAUTS : Casse-cou, impulsif, bagarreur, impatient, amer, renfermé, changeant, émotif, jaloux.
PRENOM : Virginie AGE : je suis tellement vieille que j'ai arrêté de compter à partir de 30 COMMENT ES-TU ARRIVE ICI : Bazzaaaaaaaaaart ton univers impitoyaaableuuuuuuh CONNAIS-TU LA SÉRIE FRIDAY NIGHT LIGHTS : Je la découvre grâce au forum et je vais m'y mettre très vite parce que ça donne envie PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO : Un p'tit jeune homme qui sort de ma tête UN PETIT MOT : mot J'suis sûre qu'on vous l'a déjà faite celle-ci en plus !!! Bah, je l'aime déjà d'amour le forum, voilà et je suis pas raisonnable de m'inscrire mais on n'a qu'une vie après tout
Berenice
Dernière édition par Zacharie Andrews le Ven 26 Sep - 17:12, édité 3 fois
Sujet: Re: Zac // A long way down Jeu 25 Sep - 20:16
the story of my life
« they say it's all about the climb but what about the fall ? »
September, the 27th, 2013 Dillon East High School, Stadium
Je ferme les yeux quelques instants. Ce n'est vraiment l'espace que de quelques secondes mais j'ai besoin de ce petit moment à moi, ce moment où j'entends et sens les battements de mon cœur résonner dans tout mon corps : l'excitation du match qui est sur le point de commencer est à son paroxysme à ce moment précis. J'esquisse un sourire que personne ne peut sans doute voir à travers la grille de mon casque. Puis, le coup de sifflet retentit, j'ouvre les yeux et mes jambes me portent d'elles-mêmes. J'aime commencer les matchs plutôt que de les prendre en cours, le coach le sait mais il n'agit pas toujours selon ma volonté : c'est lui qui décide, pas moi, même si je sais me faire entendre. De toutes les façons, je suis heureux quand je suis sur le terrain, ça ne fait aucun doute, c'est juste que de commencer le match m'apporte encore plus de plaisir, encore plus d'adrénaline. C'est comme ça, je ne me l'explique pas vraiment au fond et je n'ai pas vraiment besoin de m'expliquer, pas vrai ? Je fonce, je suis prêt à réceptionner la passe, comme toujours : aucune hésitation et que de la rapidité et de la précision. C'est ce qui fait que je suis un bon élément de l'équipe et on peut dire que j'en suis fier. Je suis fier de porter les couleurs des Panthers, je suis fier de faire partie de cette grande famille : fier et heureux. Mes parents le sont aussi, mon père plus particulièrement qui a fait partie de cette équipe bien avant moi. C'est de père en fils chez nous, comme chez beaucoup d'autres d'ailleurs. Alors, quand j'ai eu l'âge (même si j'ai commencé à faire des passes avec mon père dès que j'ai été en âge de lancer et réceptionner un ballon) et que j'ai voulu faire partie de l'équipe de football, mon père a été ravi bien que pas surpris le moins du monde vu que j'adorais ça. Je suis entré chez les benjamins et ensuite, j'ai suivi l'équipe tout au long de ma scolarité jusqu'à aujourd'hui, jusqu’à ce premier match de ma dernière année de lycée. Cette année est importante car ce sera ma dernière année avec les Panthers puisqu'après ça, je vais poursuivre mes études ailleurs. Où ? Avec mon père, nous sommes encore indécis à ce sujet puisque nous voulons, l'un comme l'autre, trouver une université où l'équipe de football sera à la hauteur de nos exigences, enfin surtout des siennes mais je m'en accommode bien volontiers puisque je veux aller plus loin, encore plus loin, toujours plus loin. C'est parce que j'aime me dépasser que j'ignore ma douleur au-dessous du genou droit : ce n'est sans doute pas grand chose, inutile de s'attarder dessus. Lorsque la fin du match est sifflée, la douleur est vraiment vive mais hey, on a gagné, alors le reste n'a pas d'importance.
November, the 4th, 2013 Dillon East High School, Stadium
Le coach me regarde avec sévérité alors que je viens de m'asseoir sur le banc. D'un geste de la main il fait s'approcher le kiné et le doc et moi je soupire en levant les yeux au ciel. Pourquoi il ne me croît pas quand je dis que ce n'est rien, hein ? C'est pourtant pas compliqué de me prendre au mot et de me laisser jouer.
« Je vous assure que c'est rien coach ! » « T'as grimacé, je t'ai vu ! » réplique-t-il et là, pour le coup, je grimace encore plus.
Quel con, mais quel con... D'ordinaire je cache bien ma douleur, je garde un visage impassible mais là, quand j'ai pris appui sur ma jambe droite j'ai pas pu m'empêcher de grimacer parce que oui, ça m'a vraiment fait mal.
« Bouge pas ! » qu'il ajoute alors que le kiné et le doc sont enfin là.
Et on me fait tendre la jambe, la plier et je le fais sans sourciller. Si ça me fait mal de faire ça ? Yep, mais je laisse rien paraître et puis c'est quand je suis en appui sur ma jambe que c'est vraiment douloureux. Ah non, c'est aussi vachement douloureux quand on appuie dessus avec les doigts. Je laisse échapper un juron, c'est plus fort que moi, quand le kiné palpe le haut de mon tibia juste en-dessous du genou. C'est le doc qui prend le relais et qui observe ma jambe avant de relever un regard noir vers moi et de me demander depuis combien de temps j'ai mal.
« Euh... » Une hésitation : si je dis la vérité, ils vont me passer un savon dont je vais me souvenir. « Je ne sais pas trop ? » dis-je donc en esquissant un sourire qui ressemble plus à une grimace qu'autre chose. « Purée, Andrews... » le coach me dit en se prenant la tête entre les mains. « Non mais ça va aller coach ! » « C'est certain ! Je veux plus te voir sur le terrain tant que c'est pas réglé, peu importe ce que c'est ! » « Mais... » « Fin de la discussion ! »
Et voilà. Génial. Parfait. Il retourne vers les joueurs qui sont toujours sur le terrain et moi je reste sur ce foutu banc à écouter les recommandations du doc : faut que j'aille voir un médecin, que je passe une radiographie, bref, faut savoir ce que c'est pour pouvoir aller mieux. Je veux bien le croire, je sais qu'il faut que je me soigne mais ça veut dire pas de football pendant ce temps et ça, franchement, ça me tue déjà. C'est le cas de le dire en fait.
November, the 14th, 2013 St David's Hospital, Austin
Ma mère est assise à côté de moi dans la salle d'attente : elle a voulu qu'on arrive en avance mais ça ne sert à rien, la preuve, on est toujours là et le médecin ne nous a toujours pas reçus. Si je suis angoissé ? C'est rien de le dire. Ma mère aussi elle est angoissée mais moins, je le sais, elle est du genre très optimiste vous voyez alors que moi... Ouais, moi, là, je suis pas vraiment optimiste. Déjà, quand le médecin qui nous a reçu après ma radiographie m'a dit qu'il y avait une tache sur mon tibia et que je devais faire une IRM, j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Elle (parce que c'était une femme) n'a rien dit de plus, juste qu'il fallait pousser plus loin les examens mais même si aucun mot n'est sorti de sa bouche, je l'ai lu dans ses yeux : cancer. J'ai vu ce mot clignoter en long, en large et en travers. Pas ma mère, non. Par contre, quand deux jours après j'ai passé l'IRM et qu'on a plus parlé de tache mais de masse, là ma mère n'a pas eu le choix puisque le mot a été prononcé : vu la taille de la tumeur et sa forme, il ne pouvait y avoir aucun doute. Le diagnostic est tombé officiellement : ostéosarcome qu'on m'a dit. D'accord. Okay. J'ai encaissé, pas trop le choix. Le jour même ils ont fait une biopsie et ils ont programmé un PET Scan : le genre d'examens qu'on fait pour chercher d'autres tumeurs, les métastases, ce genre de saloperies vous voyez. Et là, aujourd'hui, on attend de voir le médecin avec les résultats. J'ai pas encore posé de questions sur les traitements, j'ai eu ni l'envie ni le courage : on va bien voir ce que le médecin va me dire aujourd'hui. La secrétaire s'avance soudain vers nous avant de nous dire que les médecins vont nous recevoir. « Les médecins » ? J'étais pas censé voir que l'oncologue là ? Si j'en vois plusieurs, c'est que ça ne sent vraiment pas bon, mais alors pas bon du tout. J'en suis conscient mais ma mère, elle, est-ce qu'elle en est consciente ? J'attrape sa main, je l'arrête et elle se retourne pour me regarder.
« Il faut que tu te prépares. » lui dis-je en plantant mon regard dans le sien. « Pourquoi tu me dis ça ? » me demande-t-elle. « Ils vous attendent. » intervient la secrétaire. « Une seconde. » dis-je en jetant un regard noir à la secrétaire. « Maman, s'ils sont plusieurs c'est que c'est mauvais alors faut que tu te prépares. »
Parce que moi, je sais que ce n'est pas bon, je le réalise mais j'ai peur qu'elle, elle ne le réalise pas vraiment et ça va lui faire du mal. Elle termine par hocher la tête et on se remet en route. En fait, sur le coup, c'est pour elle que je m'inquiète parce je ne la crois pas assez forte pour encaisser ce qui va se passer, alors qu'en fait, je l'ignore pour l'instant mais ça va être tout l'inverse. On entre, on s'installe autour d'une table : ils sont trois. Il y a la femme, le Docteur Stevenson qui est le chirurgien orthopédique qui m'a vu lors de ma première consultation et deux types que je connais pas mais qui se présentent comme un oncologue, le Docteur Bowmann, et un pneumologue, le Docteur Peters. Bordel... Voilà que mon cœur se met à battre plus vite : j'ai la frousse maintenant. Pourtant, je suis pas du genre à flipper mais là ouais, j'ai vraiment, vraiment la frousse. Ils nous saluent, je les regarde sans rien dire : qu'ils aillent droit au but, ce sera plus simple, non ? Ils doivent comprendre que moi et ma mère avons juste envie de savoir ce qu'il en est parce qu'ils prennent rapidement tous un air très sérieux. C'est le Docteur Bowmann qui prend la parole en premier et qui m'explique que le PET Scan a révélé deux métastases sur le poumon droit. Le cancer s'est donc propagé. Okay. J'encaisse. Ma mère attrape ma main qui est crispée sur ma cuisse et la serre sans quitter les médecins des yeux. Je reste muet et c'est finalement elle qui demande ce qu'ils ont à proposer pour me soigner. Il y un silence et le Docteur Stevenson prend la parole.
« Le traitement le plus efficace et le plus radical pour la tumeur osseuse qui est assez imposante et étalée, c'est une exérèse totale du membre touché. »
J'ai une nausée que je contrôle.
« Qu'est-ce que vous entendez par là ? » demande ma mère.
Elle n'a pas compris, moi si, c'est pour ça que j'ai la nausée.
« Une amputation maman, c'est ce qu'elle entend par là... »
Ma voix ne tremble pas mais elle est étrangement éteinte. Les doigts de ma mère se resserrent autour de ma main. Je ne la regarde pas : je ne peux pas alors à la place je fixe les médecins.
« C'est bien cela. » confirme le Docteur Stevenson. « C'est ta meilleure chance. » ajoute-t-elle en plantant son regard dans le mien.
Je suis le genre de mec sensible, j'ai toujours été comme ça alors ça m'arrive d'être ému aux larmes. Je peux vous dire que là, elles me montent aux yeux rapidement.
« Et pour ses poumons ? » demande finalement ma mère dans un murmure.
C'est l'oncologue qui répond.
« On pourrait l'opérer mais votre fils est jeune et pour qu'il puisse avoir ensuite une vie la plus normale possible, il faut qu'on soit peu invasif. Je recommande donc d'entamer une chimiothérapie pour réduire la taille des métastases pour ensuite les retirer chirurgicalement. » « Vous ne pouvez pas faire ça pour sa jambe ? »
Elle veut sauver ma jambe : j'aimerais bien aussi.
« On pourrait essayer mais la tumeur est agressive, elle progresse rapidement. Comme je l'ai dit, l'amputation est sa meilleure chance. » répond le Docteur Stevenson d'une voix douce, sans doute pour essayer de rassurer ma mère et moi par la même occasion. « Et il sera guéri après tout ça ? »
Je ferme les yeux quelques secondes. J'ai vraiment mal au cœur là.
« Eh bien, si on agit vite, les chances sont bonnes oui. »
Je n'ose même pas demander le pourcentage de survie parce que sinon, je risque vraiment de vomir mon petit déjeuner sur la table.
« Zac ? »
Je rouvre les yeux en entendant le Docteur Stevenson s'adresser à moi.
« Comment tu te sens ? »
Je secoue la tête de droite à gauche : mal, je me sens mal et ça doit se voir en plus.
« Est-ce que... » Ah, on dirait que je retrouve l'usage de la parole. « J'ai besoin de réfléchir... J'ai besoin de temps... »
L'amputation me fait horreur : peut-être que je devrais tenter la chimiothérapie, peut-être...
« Tu as tout sauf du temps mon garçon. » me dit l'oncologue d'une voix ferme mais en même temps, il n'a aucune raison d'y aller en douceur puisqu'il a raison : je n'ai plus le temps.
Je n'ai plus de temps.
« Une minute... » dis-je avant de me redresser puis de quitter la pièce.
Oui, laissez-moi une minute.
November, the 14th, 2013 Heatherwilde, Dillon
On vient de s'arrêter devant la maison. Ma mère coupe le contact et alors que je regarde droit devant moi, je sens qu'elle me fixe. Nous restons un long moment silencieux et c'est finalement elle qui finit par rompre le silence.
« Ils sont confiants, c'est une bonne chose. »
Je hoche la tête mais ne réponds rien. J'essaye d'encaisser tout ça mais c'est très difficile.
« Zac... » « C'est de ma faute. » « Quoi ? » « C'est de ma faute. » répété-je toujours en regardant droit devant moi. « Non chéri, non. Il ne faut pas dire ça. » « Pourtant c'est le cas. » dis-je, les larmes me montant de nouveau aux yeux. « J'ai attendu... J'ai commencé à avoir mal dès le premier entraînement en septembre mais j'ai pas voulu le dire parce que tout ce que je voulais c'était continuer à jouer, plus que tout c'était ça que je voulais. Alors j'ai ignoré la douleur, j'ai ignoré ce que mon corps me hurlait et maintenant... Maintenant... » Je serre les dents, me mords l'intérieur de la joue avant de poursuivre, toujours en regardant droit devant moi. « Je vais perdre ma jambe et... Plus jamais je ne jouerai au football. Le dernier match que j'ai joué c'était mon dernier match et je ne le savais même pas... »
Bon sang ce que ça fait mal à l'intérieur de dire ça à voix haute, de rendre la situation encore plus réelle en mettant des mots dessus. Je n'essaie même pas d'essuyer mes larmes parce que de toutes façons, d'autres vont continuer à couler. Ma mère pose sa main sur la mienne.
« Zac, tout va bien se passer... » me dit-elle tout bas avec douceur et je me retourne enfin vers elle. « Comment ? Comment tout pourrait bien se passer ? Je ne pourrai plus jamais jouer maman... » « Je sais et, je sais aussi que je ne peux pas comprendre ce que tu traverses parce que le football ne représente pas pour moi tout ce qu'il représente pour toi mais tu vas t'en sortir Zac. Tu vas y arriver, tu vas vivre et... » J'entends sa voix trembler à présent. « Et pour moi c'est suffisant. C'est égoïste, je sais mais... » « C'est pas égoïste maman... » dis-je dans un souffle.
Les médecins sont confiants sur mes chances de survie et bien sûr, c'est tout ce qui importe à ma mère : le football, ce n'est jamais qu'un sport pour elle, comparé à la vie de son fils. Oui, je la comprends, c'est juste que moi, là, tout de suite, maintenant, j'ai mal de savoir que ce sport ne fera plus partie de ma vie comme il en a toujours fait partie. J'ai mal de savoir que plus jamais je ne pourrai courir sur le terrain. J'ai mal, voilà tout et ma mère le voit puisqu'elle se penche vers moi pour me prendre dans ses bras. Elle me serre fort et je m'accroche à elle. Puis, je m'effondre, je pleure toutes les larmes de mon corps.
« Je sais que tu ne peux pas voir les choses comme moi pour le moment. » dit-elle à mon oreille. « Aujourd'hui, tu es triste, tu es en colère aussi parce que c'est injuste tout ça et tu as le droit d'être en colère et triste. Tu as le droit Zac... »
Puis plus rien. Je ne fais que pleurer. Aujourd'hui je suis en colère et triste oui : on verra demain pour le combat contre le cancer.
August, the 30th, 2014 Heatherwilde, Dillon
Je n'ai pas touché à mon assiette, j'ai l'estomac trop noué pour ça. Mes parents et ma petite sœur discutent dans leur coin mais je ne me mêle pas à leur conversation. Ce n'est pas que je n'ai pas envie de leur parler, je n'ai juste pas envie de parler tout court. La rentrée approche et c'est ça qui me coupe à la fois l'appétit et la parole. J'ai été content que l'année se termine même si au final, je n'ai assisté au cours que pendant deux mois, en mai et en juin de cette année. Faut dire qu'entre l'opération, la chimio, l'autre opération, et la rééducation, j'ai eu de quoi m'occuper avant de pouvoir retourner en cours. Ces moments ont été difficiles pour moi comme pour mes parents et ma sœur, en particulier pour mon père qui s'est trouvé un second emploi pour pouvoir payer tous les frais médicaux : on a une bonne assurance, mais pas assez bonne pour tout ça. Bref, il s'est démené comme un fou et j'ai pu avoir les meilleurs soins grâce à ça. L'amputation, ça a été le pire jour de ma vie, bien pire que le jour où on m'a annoncé que j'avais un cancer. Quand je me suis réveillé et que ma jambe n'était plus là, j'avais beau y avoir été préparé, ça m'a quand même vrillé la tête. On est rapidement passé à la chimiothérapie et bon, vous connaissez la chanson sur les effets indésirables de ce truc, je vais donc vous passer les détails de la boule à zéro, des vomissements, des douleurs et autres joyeusetés. Après, on a eu la bonne nouvelle, la première depuis l'annonce du cancer : la chimiothérapie avait fait régresser les métas de 20%, c'était énorme d'après les médecins. Donc, je suis repassé sur le billard, ils ont pu retirer les métas sans trop endommager mon poumon. Après ça, j'ai été surveillé de très près, j'ai commencé ma rééducation avec ma prothèse dans un centre et du coup, je ne suis retourné au lycée que début mai mais je n'avais pas envie d'y aller. Le regard des autres, j'ai eu du mal à l'accepter. Non, en fait, je ne l'accepte toujours pas. Je n'aime pas qu'on me regarde, qu'on fixe ma jambe qui n'est plus là, qu'on affiche un air de pitié du genre « le pauvre ». Tout ça, ça m'insupporte. Bon, je n'ai pas voulu y retourner pour ça mais aussi parce que je n'avais pas envie de revoir celle qui avait décidé que tout ça c'était trop pour elle et qui avait donc préféré mettre fin à notre relation. Ce qui craint encore plus que d'avoir le cancer et de manquer de mourir et d'être amputé, c'est d'être largué parce qu'on a un cancer. Heureusement, mes amis proches qui étaient venus me voir à la maison pendant mon absence sont restés égaux à eux-mêmes. Quand aux matchs de football... Je n'ai pas pu y assister. Mes parents et ma sœur y sont allés, je ne voulais pas qu'ils se privent à cause de moi mais moi, j'ai été incapable de mettre les pieds au stade, ou plutôt le pied et la prothèse là-bas. Trop tôt. Trop dur. Puis, en août, y'a eu ce mot prononcé par les médecins : rémission. C'est officiel. Pour l'instant, plus de cancer. Pour l'instant.
Bref j'en suis là : la rentrée est dans quelques jours, je suis anxieux à l'idée de reprendre les cours et aussi anxieux à l'idée d'aller voir le premier match de la saison parce que oui, je me suis décidé à y aller : il paraît qu'il faut que j'aille de l'avant, c'est ce que mon psy me dit alors...
Je vais essayer. Je ne suis juste pas sûr du résultat.
Dernière édition par Zacharie Andrews le Ven 26 Sep - 12:50, édité 6 fois
Sujet: Re: Zac // A long way down Ven 26 Sep - 17:37
Validation
« Bienvenue au Texas ! »
Bienvenuuuuuuue sur Long Live texas
Tout d'abord félicitations, tu as passé avec succès l'étape la plus importante (et parfois la plus enquiquinante), celle de la fiche de présentation Tu es maintenant validé(e), et tu vas donc pouvoir prendre part à la vie du forum Il va falloir recenser ton avatar par ici (attention si tu l'as réservé pendant ta fiche, il faut quand même repasser pour le "valider") afin de ne pas devoir changer de tête si jamais quelqu'un voudrait tenter le même avatar Tu peux également venir faire diverses demandes comme intégrer un club, recenser ton métier ou ton logement ! Tu pourras également contacter le staff si jamais tu souhaites changer ton avatar, ton personnage ou bien demander un nouveau compte Si tu désires créer un scénario ou des liens comme ta famille, tout se passe ici. Il ne faut pas non plus oublier la fiche de liens, attention c'est classé par sexe Sur LLT, tu as aussi la possibilité de te créer un journal intime, un téléphone ou encore un compte instagram Et enfin, tu peux te divertir par là ou exposer tes oeuvres d'art ici. Bon jeu sur LLT et amuse toi bien
J'aime être appelé chef. Au niveau de la présentation, c'est bien écrit, fluide, rien à redire. Le personnage est intéressant, et tu devrais pas être perdu vu le nombre d'amputés ici.