Date d'inscription : 19/10/2014 Messages : 33 Pseudo/Prénom : himr/béa. Avatar : adelaide (sexy) kane. Crédits : tearsflight (avatar) + uc Âge : vingt ans. Études/Métier : études de commerde.
Sujet: reed ► screw it, seriously. Dim 19 Oct - 21:08
Levkowicz Reed
« Sometimes I wish I could find my Rosemary Hill I'd sit there and look at the deserted lakes and I'd sing. »
NOM : Levkowicz, nom de famille polonais qu'elle tient de son père. PRENOM(S) : Teodora-Zadig en hommage à ses défuntes grands-mères et son prénom usuel est Reed. DATE DE NAISSANCE : 27 septembre 1994. LIEU DE NAISSANCE : Varsovie, Pologne. ORIGINE : américaine par sa mère, polonaise par son père. NATIONALITÉ : américano-polonaise. MÉTIER/ETUDE : études de commerce. GROUPE : deal with it. AVATAR : adelaide kane. QUALITÉS : indépendante ∞ maligne ∞ taquine ∞ fidèle ∞ calme ∞ téméraire ∞ bonne vivante ∞ mature. DÉFAUTS : impatiente ∞ autoritaire ∞ intransigeante ∞ parfois blessante ∞ dure ∞ pudique ∞ bagarreuse ∞ peu se montrer susceptible ∞ têtue ∞ imprévisible
PRENOM : Toujours Béa. AGE : 19 ans, un an de plus qu'à mon inscription. Swag . COMMENT ES-TU ARRIVE ICI : J'ai fait un rêve, Dieu avait un message pour moi: ramènes tes fesses sur LLT sinon j'te fais prendre dix kilos, du coup bah... je suis venue quoi . CONNAIS-TU LA SÉRIE FRIDAY NIGHT LIGHTS : de nom seulement, j'ai toujours pas fait mes devoirs, je suis pas allée voir . PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO : second personnage, inventé comme la sublime Noam . UN PETIT MOT : J'vous (pas l'insulte, pour le coup)
HIMR
Dernière édition par T-Z. Reed Levkowicz le Mar 21 Oct - 1:01, édité 5 fois
[i]Je m’appelle Teodora-Zadig Reed Levkowicz, mais vous pouvez m’appeler Reed. Je suis née d’une mère américaine pure souche et d’un père cent pourcent polonais. Tessa et Erik se sont rencontrés quand ils avaient vingt-deux ans, grâce à un échange universitaire. Ma mère était la correspondante de mon père, et voilà. Ils ont fini par se marier. Ma mère, texane, avait eu beaucoup de mal à quitter sa terre natale et la ville où elle avait grandit : Dillon. Mais par amour, vous connaissez le couplet, on fait des concessions, des sacrifices qu’on aurait jamais pu imaginer faire un jour. Alors Tessa est restée en Pologne avec son cher mari, et un an après leur mariage, ils eurent leur premier enfant. Un fils nommé Sacha. Quatre ans plus tard, un autre petit garçon vint rejoindre le premier : Riley puis trois ans plus tard, la fratrie s’agrandit pour accueillir Mason. Et vous l’aurez deviné, je suis la dernière de cette fratrie de quatre enfants. Trois mecs, une fille. Le calvaire. Autant vous dire que j’ai dû me battre pour m’imposer dans ce monde d’homme.
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Ca fait quoi d’être la seule fille parmi trois mecs ? Eh bien ça donne ce genre de chose… Je devais avoir quoi, douze ans. En entrant dans la cuisine, je vis tous les regards braqués sur moi. Sacha, Riley, Mason, mon père… . Mal réveillée et de très mauvaise humeur, je demandais de manière agressive « Quoi !? ». Un de mes frères me mit une tape dos « Aloooors, tu vas nourrir des vampires Reed ? Il était temps, on commençait à croire que t’étais un mec. ». Je l’avais regardé bizarrement alors qu’un sourire moqueur étirait les lèvres de mon frère Mason. Riley gloussait avant de prendre un air sérieux « Tu sais que tu peux en mourir de ça ! », je serrais les poings en les fusillant du regard « Comment vous savez ? », ils répondirent en chœur « C’est papa qui nous l’a dit ». Je levais les yeux au ciel en secouant la tête. Mon père, bien évidemment. Lorsqu’il était là, il fallait qu’il me pourrisse la vie en racontant ma vie à mes frères. Il détournait le regard, gêné après avoir été dénoncé par ses fils. Je jetais mon sac au pied de la table pour m’asseoir et Mason me dit en prenant un air dégoûté « Tâche pas la chaise hein… », avant de rire et de taper dans la main de Riley. Je m’exclamais en tapant du poing sur la table « Fermez là bande d’abrutis ! ». Sasha, le frère aîné de la fratrie, dit très calmement « Laissez la tranquille les gars, vous êtes lourds. Tu veux qu’on appelle l’école ? ». Je dévisageais Sasha pour le toiser haut en bas en me levant d’un bond « Mais je suis pas malade, fichez moi la paix bon sang !!! ». Après avoir hurlé sur ma famille, j’attrapais mon sac à dos pour aller à l’école. Ma mère aurait pu me soutenir, mais elle était déjà malade et restait au lit toute la journée pour ne pas se fatiguer. Elle avait entendu parler de tout ça et avait demandé aux garçons d’arrêter de me sortir des horreurs pour me faire peur… A vrai dire, ils m’énervaient plus qu’autre chose. Je savais que je devenais une femme, pas besoin de flipper.
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La même année, avant les vacances de Noël, ma vie bascula. J’étais en cours de maths, entrain de somnoler quand le proviseur en personne vint frapper à la porte de ma classe. Il demanda à me voir, et évidemment, comme j’étais une gamine, je n’étais pas irréprochable. Je me demandais quelle bêtise j’avais bien pu faire pour que le proviseur vienne me chercher. Je prenais donc mes affaires pour sortir de la classe sous le regard inquiet de mes camarades, pour le suivre jusqu’à son bureau. Je m’asseyais en face de lui et il m’annonça « Reed, ton papa a appelé et il veut que tu rentres de suite chez toi. Il est arrivé quelque chose à ta maman… ». J’arrêtais de balancer mes jambes et j’ouvris la bouche tellement grand que je cru sentir mon menton toucher le sol. Je savais parfaitement de quoi il voulait parler, et son euphémisme à la con me mit hors de moi. Je me levais d’un bond pour mettre un coup de pied dans la chaise sur laquelle j’étais assise puis je quittais son bureau sans dire un mot. Il avait tenté de me rattraper, mais en vain. Je sortais de l’école, pour me mettre à courir, courir… Sans trop savoir où j’allais. Alors que j’étais censée rentrer à la maison pour seize heures, j’étais arrivée à la maison à vingt heures. J’avais passé quatre heures dans un coin calme de la ville pour pleurer et extérioriser ma rage. A peine venais-je de rentrer que tout le monde me sautait dessus, rassurés de me voir saine et sauve après quatre heures de panique générale. Je marchais tel un zombie jusqu’à la cuisine pour aller boire un verre d’eau, comme si rien n’avait changé. En entrant dans la cuisine, je vis mon père effondré sur la table, entrain de hurler « moja miłość ! moja miłość ! », et Mason entrain de le réconforter comme il pouvait, lui aussi en larmes. J’avais raison, il se lamentait sur le sort de son amour, comme il venait de le dire… Elle était morte, partie pour toujours alors que j’étais à l’école, entrain de me faire chier comme un rat mort en cours de maths. Il n’y avait plus d’espoir pour ma mère, on le savait tous, mais on ne s’attendait pas à ce qu’elle parte maintenant. Les médecins nous avaient dit qu’elle tiendrait jusqu’aux fêtes. Ce ne fut pas le cas, et j’étais profondément meurtrie. Pour ses funérailles, nous nous étions rendu à Dillon, Texas, sa ville natale. C’est là-bas qu’elle était née, qu’elle avait vécu jusqu’à ses vingt-deux ans, là-bas que nous passions nos vacances pour revoir la famille de ma mère… Et c’est là-bas qu’elle voulait être enterrée. Avant l’enterrement, j’étais entrée dans la salle pendant la veillée, et voir ma mère allongée ainsi, m’avait tout simplement traumatisée. J’avais donc fêté mon douzième Noël sans ma mère, et étant la plus jeune, tout le monde était sur mon dos en permanence. Enfin, je dis fêter… J’avais passé un ennuyeux et triste Noël, loin de ma Pologne natale et sans ma mère. Super quoi. J’étais la plus fragile, la plus susceptible d’être perturbée par la mort de notre mère… Mais je détestais qu’on s’occupe de moi comme ils le faisaient, parce qu’en un sens, ils se servaient de mon jeune âge et de ma tristesse pour tenter d’oublier qu’eux aussi étaient affreusement malheureux.
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Suite au décès de ma mère donc, nous avions élu domicile à Dillon. Mon père avait toujours dit à ma mère qu’ils finiraient leurs jours là-bas, une fois que nous serions partis de la maison, afin qu’elle renoue avec ses racines. Seulement, la vie avait décidé de ne pas les laisser réaliser ces projets. S’en voulant affreusement et voulant apprendre à connaître la culture américaine et ce lieu où sa dulcinée était née, nous étions restés au Texas après les funérailles. Nouveau pays, nouvelle culture, nouvelle maison, nouveaux voisins, nouvelle école… mais pas de nouveaux copains. J’étais totalement contre l’idée de rester ici. J’avais perdu mes repères depuis la mort de ma mère, mon quotidien avait été chamboulé et eux, ils trouvent cette fabuleuse idée : tout foutre en l’air pour essayer de commencer une nouvelle vie. Quoi de mieux pour perturber une gamine ? Rien. Alors que mes frères sortaient, que mon père travaillait, moi je restais à la maison. Je jouais à un tas de jeux vidéos, je lisais plein de bouquins et je glandais. Non, je n’allais pas à l’école… J’en étais incapable. La mort de notre mère avait déclenché un blocage. Elle était morte pendant que j’étais en classe, on me l’avait annoncé dans le bureau du proviseur, j’avais couru dans les couloirs en pleurant… Je ne voulais pas me retrouver dans des lieux qui allaient me rappeler tout cela. Le jour de ma rentrée, je m’étais disputée avec mon père à propos de ça « NON j’irai pas ! Je veux pas, tu comprends pas !? ». Lorsqu’il était énervé, mon père parlait toujours polonais, étant très très trèèèès mauvais en anglais. Ma mère avait toujours tout fait pour qu’on soit bilingues, mais mon père ne respectait pas la règle et avait du mal à parler anglais avec nous. Il me menaçait « Zabiorę cię tam przez skórę pośladków, zobaczymy, jeśli nie chcesz iść ! », en gros, il allait me forcer à y aller. Insolente j’avais balancé « TU PEUX DIRE CE QUE TU VEUX JE M’EN FICHE ! TOI T’AS JAMAIS ETE A L’ECOLE T’AS RIEN A ME DIRE ! PUIS SI TU ME FORCES, BAH JE QUITTERAIS L’ECOLE POUR SECHER ET RENTRER A LA MAISON ! ». Il m’avait attrapée, puis m’avait donné deux grosses baffes. Sacha était entré à ce moment là, et avait poussé mon père pour qu’il me lâche, car il ne supportait pas qu’on lui manque de respect et il allait me mettre une énorme correction. Il avait été élevé dans une famille très stricte, une famille de paysan, et dans sa famille, on respectait le patriarche et on marchait droit. Pour le blesser, j’avais répondu à son geste par « Maman jamais elle m’aurait frappée !! J’aurais aimé que tu meurs à sa place !! ». Sacha avait tourné la tête vers moi, en faisant de grands yeux pour regarder mon père qui, étonnamment, ne se mit pas à courir après moi pour me mettre un coup de ceinture. Non, il était monté dans sa chambre et ne l’avait pas quittée pendant deux jours. Posée devant la télé, mes frères vinrent me voir. « Bravo Reed ! », s’exclamait Riley pour m’entendre lui répondre sans même le regarder « Toi me parles pas. ». « Non mais tu plaisantes ? T’as vu dans quel état il est ? ». Je soufflais pour le toiser, excédée « Riley, est-ce que moi je viens te faire chier quand tu regardes la télé ? Non. Alors va voir ailleurs ». Perdant patience, il avait éteint la télé et s’était planté devant moi en faisant de grands gestes « REED BORDEL ! VA T’EXCUSER ! ». J’avais refusé et Mason était entré en scène. « Reed, tu peux pas le laisser comme ça. Tu as dit que tu voulais le voir mort, c’est papa quand même... Venant du portrait craché de maman, de son unique fille de treize ans… », je m’étais levée du canapé pour dire en haussant le ton « Parce que moi ça m’a fait plaisir de me faire éclater parce que je veux pas retourner à l’école !? OUAIS LA GROSSE ECLATE MASON ! MERCI DE SOUTENIR ». Voyant que ça ne fonctionnait pas, Sacha tenta à son tour de venir me calmer. Etant le plus âgé, il savait comment s’exprimer, il gardait son calme et trouvait toujours les bons mots « Ce qu’on veut te dire Reed, c’est qu’il a du mal à te comprendre. A nous comprendre. Il refuse d’accepter le fait que tu souffres et que le fait d’aller à l’école soit un problème. Tu devrais aller t’excuser, et lui expliquer plus calmement. Il s’emporte plus facilement maintenant que maman n’est plus là… Alors s’il te plait, va le voir… Pour nous… Pour maman… ». Aucune émotion, rien. J’avais roulé des yeux en l’entendant me sortir le truc du « pour maman » histoire de m’attendrir et de me faire chialer. J’étais imperméable à ce genre de choses, ou du moins, en apparence, je l’étais. J’avais toujours été obligée de rester forte pour être à la hauteur de mes frères, pour ne pas me faire écraser par leurs fortes personnalités… Alors j’étais dure et pudique, grâce à la carapace que je m’étais faite avec le temps. Mais intérieurement, je souffrais et je m’en voulais. Mes sentiments me concernaient, et je n’allais certainement pas me confier à mes frères. La bonne blague. J’étais montée pour m’excuser, et après deux bonnes heures d’explications, il comprit enfin…
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Depuis que nous vivions sans ma mère, mon père et moi n’étions plus du tout proches. C’était comme si ma mère nous liait, et que maintenant qu’elle n’était plus là, nous n’avions plus rien qui nous rapprochait. Notre dispute un an après notre emménagement à Dillon avait brisé quelque chose que nous ne pouvions réparer. Pour être honnête, j’avais déjà assez de soucis avec mes frères, alors un homme en moins près de moi, égal un peu de tranquillité. Mon père avait trouvé un travail à Austin, du coup, on le voyait seulement le week-end et ça me suffisait. Sacha s’occupait donc de nous tous et jouait le rôle de père, de mère et de frère. Tout en même temps. C’était pas évident, et je le respectais énormément. Je faisais tout pour lui faciliter la vie, et étant indépendante, je ne demandais pas beaucoup d’attention… Sauf quand je me chamaillais avec Riley et Mason pour des conneries, et qu’on se jetait des trucs à travers la maison pendant nos crises de nerfs. Après deux ans de cours par correspondance, je quittais mon cocon pour entrer au lycée, avec l’intention de suivre les cours en classe, comme tout le monde. Finalement, je me sentais bien. J’avais vraiment bien fait de rester chez moi, de ne pas me forcer, car l’entrée au lycée fut agréable (pour moi en tout cas). Bon après, j’en avais marre, comme tout le monde ! J’suis pas un alien hein. En cours, j’étais la nana qui avait sa petite bande de potes, qui en était le leader parce que selon les gens, je suis charismatique et que j’ai une grande gueule. J’ai ce truc qui fait qu’on aime me suivre et j’en passe. Conneries ou pas, je me faisais facilement des amis malgré mon côté gueularde très agaçant. Je râlais après tout le monde, et même après mes profs, en plein cours. Je m’en foutais, personne ne me faisait peur et personne ne pouvait me faire taire. Hors de question de m’écraser en face des gens, adultes ou adolescents. Je détestais l’autorité par-dessus tout et si par malheur un professeur osait me regarder de travers ou me manquer de respect parce qu’il n’avait pas tiré son coup la veille, je partais au quart de tour. Je fonctionnais (et je fonctionne toujours) ainsi : tu es sympa, je suis sympa, tu me manques de respect, tant pis pour toi !. Tu me fais un sale coup, je t’en fais un, tu veux être mon pote ? Aucun souci. J’avais essuyé pas mal d’heures de colles et de rapports car les professeurs qui se sentaient intouchables grâce à leur statut, digéraient assez mal le fait de se faire clouer le bec par une élève. Comme je travaillais bien malgré ma forte personnalité, les professeurs étaient obligés de reconnaitre que j’étais un bon élément et j’avais une très bonne réputation.
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Je devenais une femme et mes frères avaient vraiment du mal à l’accepter. Quand ils voulaient se la jouer trop protecteurs quand je sortais avec un garçon, je passais mon temps à leur botter les fesses pour leur rappeler que j’étais pas une simple fille, mais que j’étais Reed le garçon manqué, et que si je le voulais, je pouvais leur péter les dents. Même en grandissant, on continuait à se prendre la tête et à se battre pour des trucs futiles. Le salon était toujours transformé en champ de bataille ou en ring de catch, chacun voyait midi à sa porte. Malgré tout, on s’aimait et c’était ce qui nous permettait de supporter notre condition difficile. A 17 ans, mon père a été renvoyé et avait énormément de mal à retrouver du travail. Agé de 26 ans, Sacha avait déménagé, vivait avec sa copine et avait un petit boulot. Il se démenait et nous donnait une part de son salaire pour que l’on puisse s’en sortir. Nous avions déménagé pour aller dans une maison plus petite, plus dans nos moyens… Riley, 22 ans, était encore à la maison malgré ses études supérieures. Il avait touché une bourse, comme Sacha, ce qui avait empêché de faire trop de dépenses. Il travaillait à côté de ses études pour faire tourner la maison. Il avait naturellement reprit le rôle de Sacha lorsque notre père travaillait à Austin. Désespéré, le paternel cherchait dans le journal quelques boulots mais ils étaient tous très mal payés. Du jour au lendemain, il prit la décision de retaper un ranch abandonné. Un polonais gérant d’un ranch… On aura tout vu hein. Grâce à la bonne volonté et aux âmes charitables de Dillon, une bonne partie de la rénovation ne nous coûta pas un centime. Tout se fit sur du bénévolat et nous invitions les hommes à la maison pour les remercier. Un an et demi plus tard, TESSA’s RANCH vit le jour. L’argent entrait à nouveau dans nos poches, ce qui fit que je pouvais enfin me consacrer pleinement à mes études et à mes passions (le sport –tout sauf ce truc débile qui obsède Dillon- et l’art). J’avais travaillé un peu partout pour ramener de l’argent, Mason aussi, gros flemmard, avait bougé ses fesses. Mon père était très reconnaissant de tout ce que nous avions fait, et me remerciait sans arrêt de n’avoir jamais baissé les bras quand tout le monde à la maison voulait renoncer à se battre. Je ne savais jamais quoi lui dire, alors je me contentais de sourire et je le serrais lorsqu’il me prenait dans ses bras. Je lui reprochais un tas de choses mais le fait d’avoir réalisé le souhait de ma mère, et d’avoir nommé le ranch à son nom avait un peu redoré son blason.
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En trois ans, notre famille s’était réellement ressoudée. Les contrariétés, le compte en banque à sec, les concessions, les baisses de moral… Tout cela avait permis au clan Levkowicz de se rapprocher, oubliant les choses qui faisaient que nous nous étions éloignés. Nous avions réalisés que nous étions bien plus forts ensemble, et notre mère aurait sans doute été fière de voir qu’après tout ce que nous avions traversé, on l’avait fait. On avait remonté la pente, on avait su mettre nos différents de côté pour se soutenir… Les choses allaient mieux entre nous tous. En Avril 2014, nous avions changé de maison une deuxième fois pour reprendre une belle maison, très chaleureuse. Cette maison de plein pied comptait deux ailes très spacieuses. Du coup, nous pouvions vivre ensemble sans se marcher dessus, mon père, Mason et moi. On pouvait faire nos vies tranquillement sans forcément se croiser et ça me faisait du bien. Mon père passait peu de temps à la maison car il habitait dans le quartier où se trouvait le ranch. Il ne rentrait que très rarement en semaine, ce qui fait que Mason faisait sa vie dans une aile, et moi dans l’autre. On se croisait uniquement dans le salon, la cuisine et le jardin. J’ai désormais vingt ans et je partage mon temps entre mes études de commerce, ma passion pour le théâtre et pour la musique. Je chante, je joue de la guitare, je prends des cours de théâtre… Bref, je fais tout ce que j’aurais aimé faire lorsque j’étais phobique après la mort de ma mère. Sacha et Riley, ayant respectivement 29 et 25 ans, vivent dans leur propre chez eux, un étant marié et l’autre fraîchement séparé de sa petite (connasse) amie. Mais nous restons soudés et nous nous voyons souvent. Mason et moi trouvons la maison bien calme, alors pour y remédier, nous faisons ce qu’on fait de mieux : se battre dans chaque coin de la maison… Barbares, incontrôlables, et fiers.
Dernière édition par T-Z. Reed Levkowicz le Mar 21 Oct - 1:26, édité 11 fois
Date d'inscription : 19/10/2014 Messages : 33 Pseudo/Prénom : himr/béa. Avatar : adelaide (sexy) kane. Crédits : tearsflight (avatar) + uc Âge : vingt ans. Études/Métier : études de commerde.
Sujet: Re: reed ► screw it, seriously. Dim 19 Oct - 22:42
NOAM MCALLISTER a écrit:
1. Je suis toujours sexy, alors fais gaffe à ce que tu dis 2. Le vieux croulant il te et moi aussi je te profondément. Il est ultra méga sexy, même plus que tu ne le sera jamais espèce d'adolescent boutonneux
Sinon, je te remercie et régale toi devant ma sexitude de fou d'la life (te mouche pas non plus hein )
Date d'inscription : 16/10/2014 Messages : 31 Pseudo/Prénom : May. Avatar : Barbara Palvin. Crédits : Pretty Young Thing Âge : 18 ans. Études/Métier : Encore aux études secondaires.
Date d'inscription : 14/09/2014 Messages : 94 Pseudo/Prénom : hersunshine./charline Avatar : bree fry Crédits : nazack Âge : dix-huit ans Études/Métier : chez les seniors une nouvelle fois
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Sujet: Re: reed ► screw it, seriously. Mar 21 Oct - 7:58
Validation
« Bienvenue au Texas ! »
Bienvenuuuuuuue sur Long Live texas
Tout d'abord félicitations, tu as passé avec succès l'étape la plus importante (et parfois la plus enquiquinante), celle de la fiche de présentation Tu es maintenant validé(e), et tu vas donc pouvoir prendre part à la vie du forum Il va falloir recenser ton avatar par ici (attention si tu l'as réservé pendant ta fiche, il faut quand même repasser pour le "valider") afin de ne pas devoir changer de tête si jamais quelqu'un voudrait tenter le même avatar Tu peux également venir faire diverses demandes comme intégrer un club, recenser ton métier ou ton logement ! Tu pourras également contacter le staff si jamais tu souhaites changer ton avatar, ton personnage ou bien demander un nouveau compte Si tu désires créer un scénario ou des liens comme ta famille, tout se passe ici. Il ne faut pas non plus oublier la fiche de liens, attention c'est classé par sexe Sur LLT, tu as aussi la possibilité de te créer un journal intime, un téléphone ou encore un compte instagram Et enfin, tu peux te divertir par là ou exposer tes oeuvres d'art ici. Bon jeu sur LLT et amuse toi bien
Longue ta fiche, mais je l'ai dévoré Attends toi à un petit mp pour parler de Riley, parce que je me tâte à me faire un DC