NOM : Brythe-Mayfield. PRENOM(S) : Juliet Amelia. DATE DE NAISSANCE : 25 novembre 1977. LIEU DE NAISSANCE : Dillon, Texas, USA. ORIGINE : Américaine. NATIONALITÉ : Américaine. MÉTIER/ETUDE : Avocate. GROUPE : I know what is a touchdown. AVATAR : Jennifer Perfect Morrison.  QUALITÉS : Aimante, Persévérante, Ordonnée, Souriante, Sociable, à l'écoute, Passionnée, Obstinée, Tolérante, Inventive, Ponctuelle, Honnête, Généreuse.  DÉFAUTS : Secrète, Jalouse, Susceptible, Colérique, Têtue, Téméraire, Franche, Impulsive, Sensible, Orgueilleuse, Bonne menteuse.

Assise sur le rebord de mon lit je faisais face à mon frère qui me regardait avec cet air que je détestais tant, il tentait par tous les moyens de me sonder et il savait que je ne supportais pas ça, mais avant tout il se demandait ce qu'il faisait là, pourquoi je lui avais demandé de venir me voir avec tant d'insistance et je ne mis pas longtemps à répondre à sa question silencieuse. « Je suis enceinte. » Sans plus de cérémonie ces quelques mots avaient franchi la barrière de mes lèvres, comme si j'avais besoin de les dirent tout haut à quelqu'un d'autre que Oliver, à quelqu'un en qui j'avais confiance et qui me dirait certainement quoi faire. « Oh, les parents vont vraiment te tuer. » Mon regard se durcit et je lançais à mon frère la première chose qui me tombait sous la main, je l'avais tant embêté pour qu'il vienne me voir parce que j'étais sûre qu'il me soutiendrait ou du moins qu'il me redonnerait assez de force pour affronter mes parents, mais de tout evidence je me trompais lourdement, il ne faisait que m'enfoncer un peu plus, devais-je lui en vouloir pour ça ? Non, sans doute pas parce qu'au final il avait raison, mes parents allaient me tuer et enterrer mon corps dans un coin reclus du jardin. Je soupirais d'un air las, j'aurais tellement voulu que les choses se passent différemment, mais ce qui était fait était fait et maintenant je devais assumer. « Comment Oliver a accusé la nouvelle ? » Je tournais la tête vers mon frère et haussait les épaules dans un geste qui se voulait détacher, mais qui ne l'était pas du tout. « Aussi bien que moi je suppose. Comment veux-tu qu'il est prit cette nouvelle franchement, mal évidemment. » Comment le prendre autrement ? La panique c'était emparé de moi dès que j'avais vu le résultat sur le petit bâton blanc, mon sang n'avait alors fait qu'un tour et mon coeur avait même loupé un battement, quelques secondes et j'avais arrêté de respirer, de vivre peut-être et c'est donc le coeur lourd et les yeux remplis de larmes que j'avais pris la décision de prévenir Oliver, qui bien évidement avait accueil cette nouvelle de la même façon que moi. Et maintenant que pouvions nous faire ? Mes parents n'accepteraient jamais que j'avorte, ce n'était pas envisageable pour eux, pour nous, notre éthique et religion ne le consentirait pas, alors voilà j'allais devenir maman aussi simplement que ça.

« Vous n'avez vraiment rien dans la tête Juliet, vous avez pensé au futur, à vos études, vous n'êtes que des enfants, comment deux enfants vont pouvoir en élever un ? Et ne me dit pas que vous allez vous débrouiller, vous allez devoir arrêter vos études et commencer à travailler faire en sorte que ce bébé ne manque de rien, ne compte pas sur nous pour te donner de l'argent tu vas devoir te débrouiller par toi-même sur ce coup-là. » J'écoutais mon père me crier dessus depuis plus de dix minutes maintenant, tandis que ma mère restait imperturbable assise à ses côtés dans ce grand salon qui ne me semblait plus aussi chaleureux d'un coup. J'aurais voulu lui dire d'arrêter, de juste ce taire, me défendre au moins, mais il ne m'en laissait pas le temps et lui couper la parole n'était même pas envisageable. Mon coeur battait un peu trop fort dans ma poitrine et ma tête commençait doucement à tourner, la pièce devenait de plus en plus flou, l'entendre crier de la sorte m'avait alors provoqué un malaise auquel je ne m'attendais pas. Alors, que je devais blanche comme un linge ma mère s'approcha doucement pour me prendre la main et instantanément mon père se calma, bloqué dans sa tirade, au moins j'avais réussi malgré moi à le faire taire. « C'est le choc, ça ira ton père va se calmer ne t'en fais pas et tu sais bien qu'il ne pense pas la moitié de ses paroles. » Lentement ma tête commençait à moins tourner et la pièce reprenait une forme normale, je tournais un regard rempli de larmes vers ma mère avant de fondre littéralement en larmes dans ses bras, évidemment que mon père avait raison et que j'avais déjà pensé à tout ça, mais je ne pouvais pas vraiment changer les choses. « Je. On ne l'a pas fait exprès rien n'était prévu, mais j'aime Oliver et je sais que ce bébé sera choyé, même si ce n'est pas la meilleure nouvelle de l'année. » Tout en inspirant profondément je tournais mon regard vers mon père qui semblait plus enclin à la conversation. « Je sais que nous ne sommes encore que des étudiants et que ce n'est pas franchement le meilleur moment pour avoir un enfant, mais j'ai foi dans l'avenir, je sais que nous allons nous en sortir et nous ferons les choses bien. »


C'est d'un pas pressé et énervé que je marchais derrière ma fille en essayant tant bien que mal de la faire s'arrêter, se retourner, simplement me parler. « Ava attend, Ava. AVALON ! » La porte de la chambre de ma fille se claqua à quelques centimètres de mon nez, nous séparant l'un de l'autre, se faisant médiatrice d'une nouvelle guerre qui était en train d'éclater au coeur de la maison pourtant si calme en ce début d'après-midi. Les journées se ressemblaient, toutes plus identiques les unes que les autres, des disputes encore et toujours et le silence, aucun dialogue, tout ce qui nous rapprochait il y avait encore quelques années nous séparaient aujourd'hui. « Aaah, cette gamine va me rendre dingue. » Elle se faisait la nouvelle protagoniste d'une rébellion que je ne comprenais pas, une rébellion qui bien entendu m'était totalement et entièrement adressé, parce que son père restait son héros et comment le voir autrement ? Il lui avait quand même sauvé la vie. Cette soirée restera à jamais gravé dans ma mémoire, j'avais cru mourir lorsque le téléphone avait sonné pour m'annoncer que mon mari était à l'hôpital et que ma fille était passée à quelques centimètres de la mort. Comment pouvait elle me détester autant alors, que de mon côté je m'efforçais de lui montrer à quel point elle comptait pour moi, peut-être maladroitement, sans doute que de tenter le dialogue avec une adolescente n'était franchement pas mon truc. Je me demandais de qui elle pouvait bien tenir ce caractère, même si au final je ne n'avais pas loin à chercher. Doucement, lentement, je me laissais tomber sur le canapé du salon plaquant mes mains sur ma tête, comment pouvais-je lui faire comprendre que je n'étais pas son ennemi, bien au contraire. Heureusement avec Killian tout se passait pour le mieux, même si je me doutais que ça ne durerait pas éternellement.